chapitre 3

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"-Les gars, pas de réseaux !!!

-Je savais que c'était une putain de mauvaise idée de venir ici seuls. On va tous crever comme des moutons dans un abattoir. C'est cuit on est fichu là !

-Toujours aussi positif Paul !

-Qui a eu cette mauvaise idée déjà ?

-En fait sans vouloir te vexer c'est toi Lucy!"

Je voulais me faire toute petite ... disparaître dans un autre monde plus joyeux comme Alice au pays des merveilles.  Paul lança :

"-Quelqu'un a quelque chose à dire ou à faire avant de mourir dans d' atroces souffrances ?"

Et c' est là qu' Hugo s' approcha de moi et déposa ses lèvres délicates sur les miennes.

"-Woah ... c' était trop ...Punaise Hugo c' est pas le moment ni l' endroit ni rien du tout ! Tu le referas quand on sera de retour chez nous sain et sauf ( noyés peut être mais je ne pense pas que sain et sauf soit le bon terme à utiliser quand on va bientôt mourir). Maintenant qui a un plan?"

Marie et Paul nous regardèrent  gêner. On décida alors d'aller se coucher pour oublier ce moment ( hyper gênant !!!)en pensant que la tempête allait  passer juste à côté de nous, sans nous toucher comme par magie.

Je n'arrivais pas à dormir encore sous le choc de son baiser. Quelqu'un frappa à ma porte .

"-Lucy Lucy réveille-toi ! Je suis venu pour m'excuser pour hier soir mais en venant l'eau commençait a inondée le bateau et elle monte de plus en plus vite ! On est en train de couler !!!"

En sortant dans le couloir j'avais de l'eau  jusqu'aux chevilles, une chaise flottait par ci une table par là , on aurait dit Titanic ! Le courant s'accélérait, il fallait sortir immédiatement .Hugo arriva avec Marie et Paul  et nous nous précipitâmes sur le pont du bateau . Les vagues étaient de plus en plus grosses et le vent soufflait fortement .

- A trois on saute dans l'eau... OK ?

- 1...2...3 sauter ! "

On se retrouva tous les quatre dans l' eau gelée en essayant de nager pour ne pas se noyer .On ne voyait rien. Les seules lumières qu' il y avaient dans le bateau avait disparu et il  finissait de sombrer sous nos yeux. On galerait de plus en plus à flotter... Quand soudain une grosse vague nous emporta et nos mains se lâchèrent. Je n' arrivais pas à remonter c' était la fin, ma vie défila devant mes yeux puis tout à coup le noir total....






Quand tout peut chavirer... (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant