Quand tout peut chavirer... (Terminé )

chapitre 11

Je fus réveillée par un gros "boum" enchainé par une série de fracas. C'était la porte de notre chambre qui venait de claquer. Je sortis dans le noir en oubliant d'allumer une bougie...(désespérant...) et arrivai dans la cuisine. Avec la lumière de la lune qui passait à travers les vitres brisées, je pouvais voir dans l' obscurité. Le frigo était ouvert, la nourriture éparpillée par terre, des liquides visqueux dégoulinaient  et des morceaux de tissus rose , déchirés trainaient sur le vieux plancher.

Je sentis une présence dans mon dos suivit d'un souffle terrifiant, je sentais de l'air dans mon cou. Je me retournai, un couteau à la main que je venais d'attraper et resta figée de peur. C'était une gros bête, un loup... un loup-garou. Son visage m'était familier, la créature avait les yeux verts émeraudes, des taches de rousseurs au coin des joues et il lui restait une partie de son petit short rose,  ses cheveux  blonds disparaissaient un à un pour devenir un pelage épais, rêche et noir . Je la reconnue...c'était Elise ! Il ne fallait pas que je la blesse, je ne devais pas la tuer. Elle avait l'air de m'en vouloir à mort. Elle sauta sur moi, ses yeux me fixaient, je me défendait seule avec mon petit couteau. Elle me donna un coup de griffes sur le visage et je sentis mon sang coulait le long de ma joue. J'essayais de lui parler et de la calmer... mais rien à faire elle était devenue sauvage !  Elle me renversa et je me retrouvai allongée sur le tapis, à moitié inconsciente. Je reçue un second coup dans le ventre, je hurlai de douleurs ce qui réveilla Hugo qui arriva affolé. Il attrapa le plus gros couteau qui se tenait dans cette pièce et le lanças sur la louve enragée.

"-Non Hugo... ne fait pas ça !"

Mais c'était trop tard, le couteau avait atteint sa chair. Elle s'effondra au sol dans un boucan qui fit trembler la maison. Hugo me prit dans ses bras, je pleurais, je ne savais pas si je devais être triste ou contente qu'Hugo m'ai sauvé la vie. Il me raccompagna dans sa chambre pour ne pas réveiller Marie. Après m'être calmée, je lui racontai ce qui s' était passé et quand il se rendit compte qu' il avait tué Elise, il fondit en larme.

Le lendemain matin Marie se réveilla et nous trouva dans la chambre en train de pleurer :

"-Bonjour ! Ben que ce qui  vous arrive ? Vous avez vus Elise, je ne lui ai pas dis bonjour ?

-Elle... Elise...elle est ... morte !

-Quoi??? Que s' est-il passé ?

-Je l'ai tué !

-Non dit pas ça Hugo...tu ne le savais pas ! Tu voulais juste m'aider !

Nous expliquions ce qui venait de se passer à Marie...