chapitre 13

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Nous nous rapprochions de plus en plus et je me rendis compte  que c'était....un homme. Il était barbu et avait  les cheveux longs, type Robinson Crusoé. Il ne nous répondait pas et ne bougeait pas. Etait-il mort ? L'homme était allongé sur le ventre, avait la tête dans le sable...et ne respirait plus . Hugo le tourna délicatement et... Marie et moi étions dégoutées. Je comprends pourquoi il était mort : son ventre n'était plus qu'une bouillie de sang et d os, ses cotes ressortaient. Il avait été devoré par un  requin. Il restait même une dent de celui ci enfoncée dans  sa peau.

Marie partit derrière un arbre pour aller vomir.

La plaie était récente ce qui voulait dire que la mer qui nous entourait regorgée de requin.

-On a eu de la chance de ne pas finir comme lui...!

On continua de longer la plage en essayant d' oublier ce moment légèrement ( je dis bien légèrement ) écœurant. Hugo décida d' aller pêcher, pour avoir de quoi manger ce soir tandis que toutes les deux nous bronzions au soleil.

Nous le regardions, il avait de l' eau jusqu'au genoux et n' était pas très habile de ses mains. Il tenter de pêcher quelque chose mais il n' y arrivait pas. Sa canne à pêche était constituée d' une feuille accrochée à une liane qui était nouée à un baton... très professionnel. Il tenait son couteau de l'autre main pour avoir plus de chance d'attraper serait-ce qu'une petite crevette inoffensive.

Après de longues minutes, humides pour Hugo, il réussit enfin ( Alléluia  ) à pêcher un petit poisson dont je ne connais pas le nom.

"-Hugo, fais gaffe ! Reviens ! Il y a un requin  qui fonce sur toi !"

Il sortit de l'eau en courant. A mon avis, il avait eu la peur de sa vie...(quoique... avec tous ce qui s'est passés en si peu de jours, cela ne m'étonnerais pas que ce ne soit pas sa 8eme plus grande peur).Une fois sur la plage, il se retourna pour voir ce fameux requin mais...

"-Bande de cruche....! C'est un splendide dauphin ! Vous m'avez fait peur, j'ai cru que j'allais y rester. "

Pendant que nous pouvions plus nous arrêter de pouffer de rire, Hugo retourna à l'eau. Le dauphin l'approcha aussitôt. C'était un petit, d'une couleur bleue turquoise qui avait les yeux remplit de désespoir. Ils jouèrent quelque minutes  dans l'eau mais le dauphin s'en alla  très vite. La nuit tombait rapidement et je fis un feu avec la dernière allumette qu'il nous restait.

Une fois le feu allumé, l'heure de se coucher arriva et on ne se fit pas prier pour s'endormir.


Quand tout peut chavirer... (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant