chapitre 14

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Le lendemain matin, on se réveilla sur le sable froid. Nous étions fatigués, épuisés. D'après le soleil, il devait être environ 10 heures. Nous partîmes. Nous longions la plage  sur des kilomètres qui paraissaient très longs .Le ciel se dégageait peu à peu et nos estomacs commençaient à se faire vides alors Hugo vida le poisson qu'il avait pêché la veille. Notre  repas fut très court et rapide : une demi-heure après nous étions repartis. Je me posais de plus en plus de questions et ma tête me faisait un mal fou. Allions nous survivre ? Quelqu'un viendra-t-il nous sauver ? Est-ce que nous finirons comme Robinson, seuls, sur une ile déserte ? Allions nous périr comme de vulgaires mouches qu'on écraserait avec une tapette ? Toutes ces questions me hantaient l'esprit. Que deviendraient mes parents, s'ils me perdaient, moi, fille unique. J'avais les larmes au yeux. Je fus interrompue dans ma série de questions par un bruit ...un bruit de moteur. Des avions s'approchaient de l'île. Des personnes venant de l'autre bout du monde étaient là, prêts à nous sauver.

Hugo partit chercher un bâton en bois et commença  à inscrire dans le sable " SOS ". Marie criaient de toutes ses forces et je faisait de grands signes pour être aperçue. Leur moteurs se faisaient de plus en plus bruyants.

...

Ils passèrent au dessus de nous, sans s'arrêter ni même faire attention à notre message et à nos gestes. Ils ne s'étaient pas arrêtés. Pourquoi ?

"-BOUM !

-C'était quoi ça ?

-Je n'en sais rien...pourquoi tu me le demande, je n'en sais pas plus que toi !

-Hugo...Lucy....venaient voir ! "

Marie avait crié de loin. Sans nous en rendre compte, elle était partit en courant vers une grosse caisse en bois qui venait d'être lâchée par les avions. Alors... ils nous avaient vus ! Pourquoi ne s'étaient -ils pas arrêtés ? Une fois arrivés à côté de Marie, j'ouvris la caisse. Je découvris des provisions, une trousse de secours, des médicaments, des vêtements et au fond il y avait 5 lettres : , une était adressée à moi, une autre à Marie, une autre à Hugo et une à Paul...mais il ne la recevrait ...je crains... jamais.  La 5eme lettre était anonyme. 

Quand tout peut chavirer... (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant