Quand tout peut chavirer... (Terminé )

Chapitre 12

Marie faisait une tête  bizarre, elle avait l'air triste. Elle me cachait quelque chose, j'en étais sur. Hugo proposa de partir d'ici pour trouver un lieu plus sur et de quoi manger. Et surtout, il ne supportait pas de voir le corps d'Elise assassinée au milieu de la pièce principale, tué de ses propres mains. Son corps de loup avait laissé place à son corps de petite fille maigrichonne.

On prit de bougies, des couvertures, des couteaux et de vieux sacs qui trainaient ici et nous partîmes. Le soleil venait juste de se lever et une brume matinale était au rendez-vous. Nous marchions pendant de longues heures sans savoir où aller. Nous cueillions des baies sauvages, Marie disait quelles étaient comestibles. Nous continuions notre chemin, quand Marie s'écria :

"-AHHHHHHHHHHH, un serpent !!!!!!!!!!

Un anaconda de 7mètres se dressait devant elle, la gueule ouverte.Hugo sortit un couteaux de son sac et le lança sur celui-ci, qui lui trancha sa tête. Son corps bougeait toujours malgré l'absence de son crâne. Marie le remercia toujours terrifiée ( maintenant, elle marchait, un couteau à la main et un bâton dans l'autre, faut pas exagérer quand même !). Elle sursautait à chaque bruit que nous faisions, (c'était assez drôle) !

Au bout de 3 heures de marche, on arriva sur une grande plage de sable fin et blanc. La mer était calme et d'un bleu éclatant. Mais cet océan à perte de vue fit chambouler tant d'idée dans ma tête. Nous venions de traverser l'île entière en seulement quelques jours. Avions-nous parcourus 10 ? 20 ? 50 KM ? ... Nous n'en avions aucune idée. Cela faisait combien de temps que nous étions partis ? 1 semaine ? 15 jours ? 1 mois ? Nos parents devaient s'inquiéter à mort. Ma mère devait être en larme et m'appeler toutes les 2 minutes sur mon portable perdu en mer...et mon père, mon pauvre père qui a fait tant pour moi devait être en colère et a du appeler la police en leur criant de ramener sa fille vivante.  Peut-être qu'en ce moment même, des hélicoptères survolaient l'océan à notre recherche. Peut être que mes parents pensaient que nous étions toujours sur le bateau à naviguer tranquillement. Peut être qu'ils s'en fichaient totalement. Mais ils me manquent énormément.

"-Lucy !

-Ah...oui, pardon. J'étais perdue dans mes pensés. "

Nous longions la plage, pieds nus, les pieds dans l'eau et le sable chaud nous chatouillait les orteils. Enfin de la tranquillité, pas besoins de courir pour sauver notre peau ou celle des autres.

"-C'est quoi le truc noir au bout  de la plage, juste devant le rocher ?

-Je sais pas,  venez on va voir...c'est peut-être quelque chose d'utile !"

Nous nous rapprochons de la chose inconnue et je me rends compte que c'est un...............