Chapitre 19

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Nous fûmes réveillés par le chant des oiseaux et par le bruit des vagues venant se déposer sur le sable doré par le soleil. Cela me rendait mélancolique. Je pensais à ma vie d'avant, à ma vie passée chez moi en sécurité, à ma vie tranquille et surtout pleine de bonheur. A mes parents...morts, que je ne reverrais plus que dans l'au delà...autant dire jamais.

Hugo avait récupéré sa bonne humeur alors je m'excusa pour ce qui s'était passé la veille et il me répondit :

"-T'inquiète pas...c'est déjà oublié. Je n'aurais pas du m'énerver comme ça. Désolé, c'était idiot."

Nous nous prîmes dans les bras en pleure. C'était des larmes de fatigue, d'épuisement, de tristesse, toute cette pression encaissée en quelque jours devait sortir. Après nous nous fîmes un grand festin, Marie s'exclama :

"-Bon appétit !"

Au menu, du poulet froid, des paquets de chips, des légumes crus comme des carottes, du concombre...du bon fromage qui fondait à cause de la chaleur. Surtout de l' eau, que j'avalai par grosses gorgées. Tout ces aliments provenaient de la caisse.

Aujourd'hui, le brouillard ne se leva pas, l'ambiance était grise et humide. On aurait dit la fin du monde. Nous marchions, comme chaque jour, telle une ombre errante n'ayant aucun but. On entra dans la jungle brumeuse et  sombre. On distinguait seulement la cimes des arbres. Le sol était boueux et nos chaussures s'enfonçaient comme si nous avancions dans du sable mouvant. Le vent soufflait de plus en plus et les arbres craquaient sous l'effet des bourrasques qui annonçaient l'arrivée d'une tempête. On entendit des pas qui s'approchaient de nous. Au bout de quelque secondes je pus distinguer une silhouette. Elle était grande, mince, musclée, vêtue de noir de la tête au pieds, une grande capuche cachait son visage. C'était un homme. Dans le noir, on apercevait juste deux petits yeux rouges sangs qui me fixaient. Marie laissa échapper un :

"-Oh Merde ! "A peine percevable.

Elle avait remarqué son couteau qu'il tenait fermement dans sa main gauche, prêts à nous attaquer à tout moment tel un guépard se jetant sur sa proie. De l'autre main, il tenait un revolver. Sa voix rauque résonna :

"-Je vous attendais !"

Quand tout peut chavirer... (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant