chapitre 10

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La voiture s' arrêta en grinçant. Nous descendons de la camionnette et constatons que nous nous somme arrêtés qu'à quelque centimètres du tronc qui bloquait le passage étroit. Nous nous mirent a courir en essayant de semer nos ennemis. On s' enfonçait dans la jungle. Je menais le groupe pendant que les autres me suivaient. Je sautais par dessus des arbres, m' arrachais les jambes avec les ronces. J' était fatiguée, je transpirais, je ne sentais plus mes jambes. On s' arrêta quelques instants pour reprendre notre souffle. A travers la cimes des arbres, on pouvait apercevoir un magnifique couché de soleil. Un mélange de rouge, orange et rose régalait mes yeux et ceux de mes amis. Après une heure de course, nous sommes arrivés dans une clairière où il y avait une maison vieille comme le monde, la végétation s' infiltrait par les fenêtres. Elise ouvrit la porte...Hugo rentra en premier et nous le suivions de près.

Marie appuya sur l' interrupteur pour voir ce qu' il pourrait bien y avoir dans cette piece obscure...Mais rien ne s' alluma. On ne voyait presque rien. Alors je sortis le paquet d' allumette et en craqua une. 

La premiere piece contenait une très ancienne cheminée et une  table ronde recouverte d' une grande nappe bleue à carreaux tapissées de poussières. A chaque pas, le plancher grinçait. Les  pièces suivantes ressemblaient à des chambres, il y en avait deux. 4 matelas, tout déchirés, étaient posé par terre pour former deux lits différents. Tout les murs étaient d' une couleur marron et commençaient à pourrir. On décida de passer la nuit ici, Hugo dormira dans la chambre de gauche et nous trois dans la chambre à droite. Il n'y avait pas de salle de bain ni de toilettes... ceux qui vivaient là avant ne devaient pas être humains ou sans cerveaux....? Au milieux de la cuisine, il y avait un frigo, je l'ouvrai. Dedans cela puait la viande périmés et les fruits  devaient être là depuis longtemps alors je ne vous explique pas la puanteur...cela sentait un mélange d' alcool et d' odeurs indescriptibles mais toutes aussi désagréables les une que les autres. Je refermai le frigo. Je me promenait dans la maison toujours avec mon allumette et aperçus dans une des chambres, une photo dans un cadre, on aurait dit... comment dire...une sorte d' esprit blanc qui s' envolait au dessus de la maison... étrange. Il y avait aussi des bougies alors j' en tendis une à chacun et les allumai... on vit tout de suite beaucoup mieux.

On partit se coucher. Avant de m'endormir, je regardai par la fenêtre et aperçus une magnifique pleine lune.

Quand tout peut chavirer... (Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant