Chapitre 4 : Première Nuit

371 42 37
                                    

La peur...
Ce sentiment froid qui vous paralyse et vous glace jusqu'au sang.
Ce sentiment qui ne vous laisse que de courts moments de répit avant de vous attaquer de nouveau avec la même force.
Ce sentiment qui vous consume à petit feu, plus vous vous débattez, plus violent cela sera lorsqu'il vous aura finalement dévoré.

Ce sentiment vibrait littéralement à l'intérieur de Frisk. Elle tremblait, elle se tourner et se retourner, elle gémissait et cela dans son sommeil.
Son cauchemar était revenu la hanter, à croire que rien ne l'arrêter, ni le silence, ni l'obscurité.

Cette nuit là, il lui sembla bien plus intense qu'à l'accoutumée...
Elle ne voyait rien, elle se sentait épuisée comme si elle avait couru sans s'arrêter durant plusieurs heure. Elle crie des paroles qu'elle n'arrive pas à saisir. Puis soudain une sorte d'explosion. Elle se retrouve projeter en arrière. Elle le sait, tout est fini. Elle pleure mais elle ne devrait pas pleuré, pas de tristesse, son elle du rêve sait pourquoi mais elle ne dit rien, elle se tait alors qu'elle percuta une sorte de mur de plein fouet.
Son dos la fait souffrir, elle s'attend à tomber à terre, après tout elle était à environ 1m50 du sol. Mais non, elle reste en lévitation dans les airs. Elle se sent lentement aspirée, expulsée.
Des bruits ? Elle ouvre difficilement les yeux, elle voit des ombres, des silhouettes accourir vers l'humaine, les ombres crient, elles essaient de la rattraper, certaines pleures alors que d'autre continuent de se battre...
Pitoyable, pensa l'amnésique...
À quoi bon se battre lorsque tout es perdu ? Même la Frisk du rêve le sait, elle tend une dernière main hésitante vers les ombres avant de disparaitre complètement.
Et là, c'est le noir, le black out... Plus rien après... Comme si cette Frisk était morte.

La jeune fille se réveilla en sursautant, tremblante. Ses draps étaient trempés de sa sueur glacée. Elle s'asseyait et posa ses pieds au sol. Elle se leva et se dirigea vers sa valise et en tira son sachet. Elle pris les deux pilules dans sa main et regarda autour d'elle. Aucune bouteille, aucun pichet d'eau.
Elle glissa les médicaments dans la poche de son pyjama crème et sortit de sa chambre.
Elle descendit le plus discrètement possible jusqu'à la grande salle où s'était tenu la fête la veille. Elle trouva énormément de verres vides et de bouteilles renversées, mais aucunes goûte de liquide.
Elle se souvenait de la visite du prince et de la princesse. Elle tourna dans un couloir, puis un autre et enfin prit la dernière porte.
La cuisine...
Elle entra. Elle se dirigea vers ce qui lui évoquer le plus un robinet . Se saisissant d'un chope en bois, elle tourna le métal froid du robinet.
L'eau coula avec force et en émettant un bruits important contre les parois en cuivres de la cuve qui était en dessous.
La demoiselle remplissa rapidement sa chope et la posa avant de refermer le robinet.

Elle glissa les pillules dans sa bouche et les avala rapidement avec une gorgé de cette eau fraiche.
A peine eut elle fini cette gorgé qu'une personne entra brutalement, comme si l'eau l'avait alerté.
C'était une charmante femme poisson à la peau bleuté et à la chevelure aussi flamboyante que les feuilles mortes en automne.

Undyne fut surprise d'entendre du bruit dans les cuisines à quartes heures du matin. Aussi avait-elle couru et était-elle choquée de trouvé son ancienne bestie en pyjama, une chope à la main.

-Petit ...

Elle se mordit la langue. L'humaine était amnésique et la reine avait insister : ne pas brusquer sa mémoire. Alors Undyne se rattrapa avant de prononcer le surnom qu'elle lui donner jadis : Petit Punk

-Petit humain ? Euh... Frisk je crois ?
-C'est ça
-Que fais-tu ici ?

L'humaine leva sa choppe d'eau comme réponse.

-Ouais.... Enfin à quatre heure du mat' ... Je te raccompagne à ta chambre, viens.

La jeune femme posa son verre dans la bassine de cuivre avant de suivre la femme poisson.

Amnesia - FransOù les histoires vivent. Découvrez maintenant