Chapitre 8

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Trois semaines se sont à présent écoulées depuis l'histoire avec Glen. Les choses se sont calmées, nous ne sommes pas les meilleurs amis mais nous nous disons bonjour et au revoir, même s'il aimerait plus. Malgré qu'il m'ai fait souffrir je me suis attachée à ce garçon et je ne sais pas quoi faire. J'ai souvent repensé à l'histoire et j'ai souvent été mal, mais on va dire que je tiens le coup pour le moment...
Avec Collin on se reparle vaguement, quelques fois on rentre ensemble après les cours avec Kylie. Je fais un grand détour mais j'aime passer du temps avec eux donc cela ne me dérange pas, et puis comme c'est sur la route de l'école de mon frère ça m'arrange pour le récupérer ! Nous passons quelques recrées ensemble, et on s'amuse à se regarder quand on est loin l'un de l'autre, ça nous fait rire, il me manque je ne peux pas le nier...

Sinon, j'ai hâte que l'année se termine parce que je n'en peux plus. Comme d'habitude je suis critiquée sur ma façon de m'habiller et je commence franchement à saturer...

"Les choses les plus insensées arrivent toujours de manière imprévues."
Je rentres comme à mon habitude avec Collin et Kylie, puis arrive le  moment où Collin et moi devons tourner. Nous faisons chacun la bise à Kylie, puis montons cette tonne d'escaliers quand...
- Tu me manques Emy, dit-il tout bas la tête baissée comme un enfant intimidé.
- Oui toi aussi..
Je suis assez gênée de cette situation et je ne sais pas ce qui va arriver.
- Et si on redevenait comme avant ? me demande Collin.
Je restes stupéfaite...
- Tu m'as fais du mal dans le passé
- Je le sais et je te jure que je recommencerai pas, crois moi..
J'ai l'impression d'avoir entendu ses paroles milles fois déjà, mais je ne résiste pas. Je ne sais pas pourquoi je me comportes comme ça quand il s'agit de lui, mais je sais que je suis bête et que certaines personnes ne s'empêcheront pas de me le répéter.
- Pourquoi pas... je ne suis pas sereine en prononçant ces mots, mais je ne le montres pas.
- Je suis content alors
- Oui moi aussi mais ne me fais plus de mal...
- Promis, je ne veux pas te perdre encore une fois. Il me sourit, ça m'apaise un petit peu.
- Merci et moi non plus.
Il me prend dans ses bras, cela faisait tellement longtemps.. Et même si je ne suis pas du tout rassurée je ne réfléchis pas et le sert également dans mes bras. Puis nous nous séparons et partons chacun de notre coté en direction de nos foyers respectifs.
Je ne veux plus souffrir mais je suis comme "sous son emprise", je ne peux pas m'en séparer, c'est mon binôme ce garçon... et pour un long moment malgré tout ce qu'il m'a fait et me fera (vous verrez plus tard..)

*Deux semaines plus tard*

Je suis tranquillement devant la télé entrain de manger avec ma mère quand mon telephonne s'allume, m'indiquant que j'ai un message  de Collin. Et mon cœur fait un bon lorsque je lis celui ci...
"C'est fini, ta un trop mauvais comportement j'aime pas"
Mais de quoi parle-t-il ? Je suis calme sur tous les points ! Je ne suis pas la 1ere de la classe certes, je ne suis pas la plus transparente en cours c'est vrai, mais je suis plutôt concentrée, j'écoute les cours et je me débrouille assez bien. En plus de ça dans la cour je suis des plus discrète et je n'aimes pas me faire remarquer... Je ne comprends pas, je décide donc de lui répondre  :
- Mais qu'est ce que j'ai fais ??
- tu te comportes mal c'est tout
- Mais ce n'est pas vrai !
- Si. Et tu devrais prendre exemple sur Marina aussi elle s'habille bien elle. Salut.
Je sens mon cœur se briser en mille.. Marina fait partit de ceux qui me critiquent et qui est aimée de tout le monde..

Quelques jours plus tard, j'apprends que Collin a demandé à Marina de sortir avec lui, mais qu'elle a refusé. Cela ne m'étonnes pas, mais je suis quand même touchée.

Je suis au plus bas, je me retiens de pleurer devant ma mère mais je sais très bien ce que je vais faire...
Je vais passer ma journée avec elle comme si de rien n'était, et ce soir je vais me soulager toute seule et laisser ma rage s'exprimer... mon corps paye les frais de mes bétises, mais c'est comme ça.
Et comme chaque soir où j'ai besoin d'évacuer, je suis là... dans mon lit.. assise en tailleur le bras gauche tendu devant moi, une lame dans l'autre main, et je coupe, pendant que mes larmes coulent, je tremble et j'ai froid... Je fini par m'endormir avant que les cauchemars envahissent ma nuit...

Loin du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant