Loin du bonheur

Chapitre 12

Le mois d'avril a été très difficile à surpasser.
Je n'ai malheureusement rien pus faire face à Collin, ça me mets en rogne à chaque fois que j'y pense, mais cela dit ce n'est pas plus mal.
Si je l'avais frappé j'aurait été convoquée et j'aurai dû tout éxpliquer à mes parents depuis le début et il n'en est pas question. Ils ne m'auraient pas prise au serieux, et m'auraient qualifiée de "folle". Et puis les connaissant ils m'auraient dis que j'ai forcement fais quelques chose pour qu'il m'arrive tout ça.
Alors oui, peut être qu'en ne pardonnant pas 50 fois aux mêmes personnes je n'en serai pas là mais l'erreur est humaine et je suis comme ça.

Passons au mois de mai...

Depuis le gros problème avec Collin, je n'ai pas changée et je lui ai donc pardonné.
Nous sommes restés amis quelques temps, puis nous nous sommes remis ensemble 2-3 semaines, mais voyant bien que ça ne collait pas entre nous, nous avons finalement préféré rester en flirt.
Un après midi, comme à notre habitude depuis quelques temps avec Kylie et Collin, nous sommes sur le chemin du retour tous ensemble. Aprè ça, avec Collin nous allons souvent nous poser dans un parc où nous passons une bonne heure à parler et rigoler. Puis on rentre tous les deux tranquillement chacun de notre coté.
Le chemin se passe très bien, tout est normal.
Une fois arrivés au parc, Collin s'asseoit sur un tron d'arbre. Tandis que je reste debout face à lui. Je le regarde timidement, ne savant pas quoi faire ou dire.
Trentes minutes s'écoulent.
D'un coup Collin se lève et d'un geste brusque me plaque contre l'arbre qui est derrière moi.
Il m'attrape les poignets d'une main et me les serre très fort de manière à ce que je ne puisse pas m'en aller.
Il commençe à passer sa main sous mon tee shirt.
- Collin arrete s'il te plait ! Je le supplie.
Il ne repond pas et sa main continue de monter le long de mon ventre jusqu'à en arriver à ma poitrine.
- Collin je t'ai dis d'arrêter s'il te plait !
C'est encore un echec, il m'ignore. Sa main redescende
Je n'ai plus la force de crier, j'ai trop peur. Ma tete est collée à l'arbre, mes yeux sont rivés en direction du ciel bleu, qui, dans mes pensées devient de plus en plus sombre.
Sa main passe ensuite sous mon soutient gorge.
Je suis paralysée, le souffle coupé, je veux crier à l'aide, mais impossible de prononcer ne serait ce qu'un seul mot.
Je me concentre le plus possible, puis parvient à le pousser d'un coup sec.
Je récupere mon sac et prend la fuite en courant le plus vite possible étant en larmes. Il a essayer d'utiliser mon corps tel un quelconque objet, il me dégoute.
Je le laisse derrière moi sans me retourner et rentre chez moi. J'ai beaucoup de mal à respirer mais je prends sur moi comme d'habitude.
Je m'empresse d'enlever ma veste et mes chaussures et de balancer mon sac à terre.
Je vais dans ma chambre et m'éffondre dans mon lit. Encore une fois j'ai été manipulée..
Comment a-t-il pu ?? Il enchaine les fautes et je suis tellement débile et naïve que je lui pardonne tout, tout le temps.
Mais je me promets de garder ça pour moi, s'en est trop et les gens du collège me prendrait eux aussi pour une folle.
Je sature, mon coeur est en miette, et il est irreparable.
Il a été fragilisé mais il a fini par voler en éclats.
Demain j'irai en cours, l'air seraine alors que je serais détruite intèrieurement, j'afficherai un faux sourir sur mon visage et tout le monde pensera que je vais "bien". Comme à mon habitude j'ignorerais Collin et ferait en sorte de le croiser le moins possible.
Mais avant ça, avant de m'endormir je dessinerai de jolis dessins sur mes bras et enchainerais cauchemars sur cauchemars.
Je me tue à petit feu, et c'est très dangereux...