Chapitre 27

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Nous etions le lendemain des évenements entre Eden et Kefren, je me reveillais très difficilement, j'avais dormis que deux heures dans la nuit, je n'avais cessé de tourner et virer dans mon lit, tout en pleurant. Je savais pertinemment que cette histoire avait declenché une guerre et que j'allais perdre sois mes amis, sois Brody. Je m'etais donc decidée, je ne soutiendrais personne et laisserais les choses se derouler. Ce n'etait peut etre pas la bonne solution mais je ne voulais pas choisir mon "clan". Je tenais a Brody, je l'aimais, mais de l'autre coté je considerais Kefren et les autres comme ma famille, ceux qui ont toujours été la pour moi.
Une fois arrivée au college, je sentais plusieurs regards sur moi, puis Brody vint me rejoindre. Il me surprenait, il m'avait dit bonjour comme si rien ne s'etait passé la veille, il devait surement voir que je n'allais pas bien, alors pourquoi il ne reagissait pas ? Ce qui avait eu lieu hier le rendait il heureux a ce point ? Je savais qu'il etait enormement possessif et jaloux, d'ailleurs je devais rester enfermer chez moi si je ne voulais pas qu'il me fasse la tete trois jours, j'etais comme, emprisonnée, et lorsqu'il m'arrivait de ne pas l'ecouter ça finissait toujours mal. Ce garçon avait un pouvoir enorme sur moi, je m'ecrasais devant lui, ce que je ne faisais pas avant. Comment avait il fait pour me rendre comme ça ? J'avais perdu plus d'une personne par sa faute, et je n'avais jamais osé me battre contre ça, il me faisait peur, et le peu de fois où je m'ettais, en quelques sortes "revoltée", il avait levée la main sur moi, cela m'avait suffit pour me faire perdre mes moyens et me convaincre de ne pas recommencer.

J'etais tranquillement entrain de parler avec Brody, qui n'avait toujours pas remarqué mon mal etre, lorsqu'Eden ainsi que des amis de Brody appairaissaient en une fraction de seconde.
"Eh Emy le mec la, ton pote qui s'est fait defoncer, il est Turc ?" Me questionnais l'un d'eux.
Sa phrase m'avait touchée et je n'eu pas le temps de repondre que Brody prit la parole.
"Non il est portugais"
"Ah okkkkkk, bah vous voyez j'avais raison les gars !" S'exclamais un autre garçon du groupe.
Suite à ça ils retournaient tous faire autre chose et je me retrouvais à nouveau seule avec Brody.
"Ça me rend vraiment triste ce qu'il se passe Brody"
"Oh tu vas pas recommencer, c'est pas ton vrai frere et il l'a cherché" retorquait il, avec un air desagreable.
"N'importe quoi. C'est Eden qui l'a provoqué"
"Oui mais il rigolait, c'est Kefren qui s'est enervé"
"Il s'est enervé parce qu'Eden a insulté sa mere et c'est une chose qui le met en rogne tres facilement, tu sais, comme toi tu as fais à Brice !"
Il y a de ça un mois Brody avait voulu se rajouter dans le groupe sur messenger où je parlais avec les garçons de la bande, mais il y avait eu une legere embrouille et il s'etait permit de faire la meme chose qu'Eden, ce qui avait mit le demon à Brice, qui depuis, avait dans l'optique de retrouver Brody et le massacrer, cela m'avait couté, encore une fois, une amitié.
"Aller c'est bon salut" grognait Brody avant de me tourner le dos et s'en aller.
Au meme moment la sonnerie avait sonnée et je partais en direction du cours de français, de mauvaise humeur.
Pendant le cours, la majorité du temps les gens ne parlaient que de cette histoire, encore et encore, ça me rendait folle interieurement, je voulais hurler, pleurer, exploser, mais je ne pouvais pas. Les gens me regardaient bizarrement et je sentais qu'ils me jugeaient egalement. Je ne savais pas pourquoi tout tournait autour de moi, tout etait allé si vite, en une fraction de seconde ma vie avait basculée pour la énième fois.
A la fin des cours j'avais reçu un message de Kyle, un garçon du groupe, avec qui je suis sortie deux semaines en 4eme, mais ça n'a pas marché.
"Maintenant c'est ta ville contre la notre, ils ont cherché ils vont trouver."
Son message m'avait fait un choc et ce que je redouttais, etait entrain de se passer.
Le soir, une fois dans mon lit, comme à mon habitude, je prenais ma lame et coupais mes bras, traits par traits, pensant au fait que je voulais disparaitre. Je voulais tout lacher. Puisque de toute façon, j'avais tout perdu... encore une fois.

Loin du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant