Loin du bonheur

Chapitre 38

Ce week end là était celui de mon père et je ne savais pas que j'allais enfin retrouver le gout du bonheur et le sourir.

Nous étions samedi et il était prévu que je vois Aaron avec ma demie soeur, et mon demi frère. J'étais heureuse qu'il soit à mes cotés, j'avais des papillons dans le ventre et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Il y avait toujours cette complicité qui régnait, à s'embeter et rigoler ensemble. Si seulement il savait à quel point il me rend joyeuse, il apportait vraiment de la bonne humeur en moi et c'était tout ce dont j'avais besoin.
A force de le regarder je craquais totalement, je fondais d'amour pour lui.
Il était là, devant moi, il me regardait avec ses yeux envoutant et son sourir à me faire tomber par terre. Je ne pouvais pas m'empecher de le regarder ou d'être proche de lui, ce que je ressentais était tellement fort. Mais est ce que c'était réciproque ?
Un garçon de notre résidence s'était join à nous, il était plutot sympa et s'appelait Julien. Au début nous avions commencé par du foot, puis avait suivie une gamelle et à présent on était assis tous les cinq dans les marches à faire un action verité.
Bien sur j'avais ma petite idée en tête, il fallait que je profite de cet instant pour faire comprendre les choses à Aaron, en ésperant que ça marche.
C'était à son tour justement, et il avait choisit action, c'était a mon demi frère de lui donner son gage. Et à ce moment là je remerciais mon frère interieurement du plus profond de mon coeur. Il lui avait dit de me faire un bisous sur la joue, au début nous étions légèrement génés mais l'idée de génie venait d'apparaitre dans ma tête.
Et lorsqu'Aaron s'approchait de ma joue, je tournais la tête, et ce que je voulais était enfin arrivé ! Un bisous ! J'attendais ça depuis tellement longtemps, il avait été très rapide mais je croisais les doigts pour qu'il comprenne.
Il s'était levé pour parler avec les garçons et j'étais restée assise avec ma soeur, je paniquais totalement, je ne savais pas ce qu'ils se disaient tous les trois et ça m'angoissait.
A un moment je vis Julien revenir tout seul en courant vers nous et il me posait une question.
"Si Aaron te demande de te mettre avec lui maintenant, tu fais quoi ?"
J'étais à moitié surprise puisque c'était ce que je voulais.
"Euh la tout de suite je sais pas attend"
Et d'un seconde à l'autre il était repartit tandis que je prenais mon téléphone pour appeller Morganne, son aide était précieuse.
*Conversation téléphonique*
"Allo"
"Allo Morganne, j'ai besoin de ton aide"
"Je t'écoute"
Je venais de lui raconter ce qu'il s'était passé dans les moindres détails.
"Alors je fais quoi ?? Je veux lui dire oui mais je sais pas, je paniiique"
"Eh Emy calme calme, dit lui oui, tu l'aime non ? Alors réspire et tente"
"Ok merci bb, bisous"
*fin de la conversation*
Julien était de retour et je lui annonçais ma réponse. Quelques minutes après Julien et mon demi frère revenaient vers moi et m'indiquait de suivre Aaron qui était à l'opposé de moi, ce que je fis.
J'étais là, en face de lui.
"Qu'est ce qu'il y a ?" Le questionnais je
Il me tendit ses bras, je m'avançais et sans que je m'y attende il m'embrassait.
Je m'écartais de lui pour lui poser une autre question.
"Ça veut dire quoi ça ?"
"Que je t'aime"
A l'entente de ses mots mon coeur manquait un battement, il l'avait dit, je n'en revenais pas, celui que j'attendais depuis longtemps venait de m'avouer son amour.
"Moi aussi" repliquais je tout en le serrant dans mes bras.
Suite à ca nous repartions vers les autres, le sourir aux lèvres.

Durant cette même fin d'année, malgré le merveilleux épisode avec Aaron, quelque chose de moins cool s'était passe. Le lien que j'avais avec ma meilleure amie s'était brisé, et oui, après 11 ans d'amitié on ne se parlait plus, elle m'avait lachée pour une autre et ne me calculais plus. Sur le coup j'avais eu très mal, mais avec le temps j'ai appris à le digérer, même si je ne suis pas totalement remise de cette "rupture amicale" j'ai appris à vivre comme ça, on s'y fait avec le temps et seul les souvenirs nous font mal. 
                                                          Fin.