Parfum vanille/choco

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Je commence vraiment à m'inquiéter pour toi, le sais-tu?
Aujourd'hui, c'est dur, demain c'est pire

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Je suis chez Théo, posée sur le canapé. On a quitté l’anniversaire de Mariam vers 1h30 du matin parce que Théo était crevé. Il voulait que je reste pour profiter mais j’ai préféré rentrer avec lui, si je le laisse tout seul je ne sais pas quelles conneries il ferait lui encore. Il arrive dans le salon avec 2 verres et une bouteille d’eau.

Moi - Eeh pourquoi tu m’as pas demandé ? Je t’aurais servi, faut que tu te reposes, toi!

Théo, en souriant - T’inquiètes je gère.

Il s’assoit à côté de moi en gémissant et pose sa main sur ma cuisse.

Moi - T’as encore beaucoup mal ?

Théo, en souriant - Ça commence à tirer là, je crois que j’ai trop forcé aujourd’hui.

Moi - Je t’avais dit de prendre des béquilles pour la soirée.

Théo - Déjà que tout le monde me regardais de travers, imagine si j’avais eu des béquilles.

Je soupire en levant les yeux au ciel, j’espérais qu’il ne remarque pas les regards sur lui, ça me fait de la peine qu’il ait été blessé. J'ai vu comment les autres jeunes le regardaient de travers, c'est vrai que c'était l'un des seuls blancs et le seul blanc en couple avec une renoi.

Moi - Eeh mais faut pas les calculer eux ! C’est des vieux gens, ils ont rien dans le crâne.

Il ne répond rien, je le regarde, il a les bras croisés et son air renfrogné. J’attrape doucement son visage et le tourne vers moi

Moi - Eh, je suis avec toi moi, on s’en fout des autre, hein Théodore ?

Je réussis a lui arracher un sourire, je lui vole un bisou et me lève du canapé et passe derrière le canapé pour m'appuyer sur ses épaules. Il soupire et je l’embrasse dans les cheveux pour le calmer, il lève le bras, passe sa main dans ma nuque et m’attire vers lui avant de m’embrasser dans le cou. Je sens des frissons parcourir tout mon corps au contact de ses lèvres. Je tourne la tête et l’embrasse.

Moi - Bon maintenant au lit, c’est presque 2 heures du matin.

Je l'aide à se lever et on se dirige vers la chambre.

dimanche 7 mars, 10.09am

chez Théo

Je me réveille dans les bras de Théo, tranquillement. Ça fait du bien de l'avoir près de moi. Je garde les yeux fermés un moment, profitant de sa chaleur corporelle et de son souffle sur mon crâne. Je profite de chaque seconde parce que dès demain là, les cours reprennent, j'ai déjà la flemme surtout que j'ai à peine bosser. Ça va, je bosserais dans la semaine. Vivement que ce semestre se termine, ça commence à faire. Je suis tirée de mes pensées par les caresses de Théo sur mon épaule. Un sourire se dessine sur mes lèvres avant que je lève la tête vers lui.

Théo, d'une voix rauque - Bonjour.

Moi - Bien dormi?