Deux heures du matin, mon téléphone sonne. Je me réveille. Qui peut bien m'appeler à cette heure-ci ? No !
-Allô ? dis je mal réveiller
-Allô, Anna ? dit elle d'un ton stressée
-Oui ? Pourquoi tu m'appelles maintenant ?
-Anna, j'ai besoin de toi ! sanglote elle
-Pourquoi ? Que se passe-t-il No ?
-Viens, je t'en supplie !
Elle raccroche. Pourquoi avait-elle tant l'air stressée ? Je m'habille en vitesse, mis mes chaussures, laisse un mot et part de chez moi. No n'habite pas très loin. Quand j'arrive, elle était déjà à la porte complètement stressée et en pleurs.
-No ! Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Je savais pas quoi faire, je ne savais pas qui appeler ! Je suis désolée Anna !
-Nolwenn ! Calme-toi ! Raconte-moi ce qu'il se passe !
-Mes parents sont partis, je devais le surveiller et il est tombé. dit elle en essayant de se calmer
-Qui ? Où ? Comment ?
-Mon petit frère ! Il jouait à la guerre et il est tombé dans les escaliers. Il y a du sang partout et il ne se réveille pas !
Je cours à l'intérieur. Au pieds des escaliers, un petit corps était allongé dans un bain de sang rouge vif. Totalement affolé par la vue de ce sang, j'appelle l'ambulance qui arrive dans la minute. Heureusement, son petit frère était encore en vie. Nous sommes resté à l'hôpital en attendant ses parents. Nous sommes dans la salle d'attente. Je regarde les gens qui viennent et qui partent. Ces gens qui attendent des nouvelles, qui se réjouissent ou au contraire s'abattent. Ces gens ordinaires à qui il arrive des choses ordinaires, qui paraissent extraordinaires. Nous sommes comme ses gens.
-Anna, No ? dit quelqu'un derrière nous
No se lève.
-Nathan ! Tu es enfin là ! dit No
Il vient près d'elle et la prends dans ses bras. Il me dit bonjour.
-Anna, tu peux y aller. Je vais rester avec elle.
-Je préfère rester.
-Ok. Comment va-t-il sinon ?
-On ne sait pas encore.
Nathan s'installe à côté de nous. Quelques minutes après, No s'endort sur son épaule.
-Alors, qu'est-ce qu'il se passe entre vous ?
-Euh.... Rien enfin je crois.
-Tu crois ?
-De son côté, j'en suis sûr.
-Et du tien ?
-No est une fille extraordinaire. Elle est jolie, drôle et intelligente à la fois. Ses petits défauts font d'elle une personne fabuleuse. Elle me plains beaucoup mais je ne crois pas que se sont réciproque.
-Qu'est-ce que tu en sais ?
-Comme je te l'ai dis elle est parfaite à mes yeux mais moi je suis un garçon. Un garçon qui n'est pas encore tout à fait mature. Un garçon qui adore faire la fête et s'amuser. Je n'ai pas trop l'habitude de m'occuper d'occuper des problèmes des gens. Je ne sais pas si j'arriverai à être assez bien pour elle.
-Crois moi tu es assez bien pour elle. Tu n'as juste pas assez confiance en toi. Reprend le dessus et sois toi même. Vous pourriez faire un magnifique petit couple.
Les parents de No arrive. Ils s'installent et attendent avec nous.
-Monsieur et madame Ango ? dit un médecin
-Oui, c'est nous. disent ils en se levant
Le médecin explique qu'il y a eu plus de peur que de mal et qu'il va bien. Ils vont le voir et Nathan et moi rentrons chacun de notre côté. Quand je reviens chez moi, Sébastien m'attendait.
-Alors ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? dit il d'un air furieux.
-No devait surveiller son frère et il est tombé dans les escaliers. Elle s'inquiétait et m'a appelé. Je suis resté avec l'hôpital avec elle en attendant ses parents. Pourquoi ?
-Parce que je m'inquiétait ! Tu n'as prévenue personne et tu es partie en pleine nuit ! Tu te rends compte ce qu'il aurait pu arriver ?
-J'ai laisser un mot.
-UN MOT OU IL N'EST NOTÉ QUE : « Je pars chez No. Ne vous inquiétez pas. » . EN PLUS, TU NE RÉPONDS PAS QUAND ON T'APPELLE.
-N'en fait pas toute une histoire. Je suis là et je vais bien. On va pas en faire tout un fromage.
-SI ON VA EN FAIRE TOUT UN FROMAGE. TU ES PRIVÉ DE SORTI ET DE TÉLÉPHONE.
-Tu n'as pas le droit ! Tu n'es pas mon père ! dis je frustré
-Non, c'est vrai tu n'as pas le droit, Sébastien. dit mon père qui venait d'entrer dans la pièce. En revanche, moi oui, alors tu es privé de sortir et de téléphone pendant une semaine.
-Mais... papa....
-Anna, ton téléphone sans discussion.
Je lui donne mon téléphone, en rage, et monte dans ma chambre. C'est vrai, ça n'était pas prudent mais c'était pour aider une amie. C'est vraiment injuste. Cela m'a tellement énervé que je décide de ne pas descendre petit-déjeuner. Je reste dans ma chambre toute la journée et même tout le week-end.
Le lundi suivant, je pars à l'école sans aucune paroles. J'en veux toujours à mon frère, je ne voulais plus voir mes parents. Je ne parle plus qu'à ma petite sœur, Emma, mais elle est fort occupé en ce moment.
A l'école, Charles et Keyla sont assis sur un banc pendant que Ashley parle avec Antoine un peu plus loin. Ils ont l'air plus proche qu'avant. Ashley a ses bras autour de son cou et ça n'a pas l'air de déranger Antoine. No arrive peu après.
-Alors, comment vas ton petit frère ?
-Mieux mais je t'ai envoyé un message pour te le dire. Tu ne m'a pas répondu.
-Normal, je suis punie.
-Pourquoi ?
-Parce que je suis sortie en pleine nuit sans « n'avoir rien laissé »
-Oh, c'est de ma faute... Je suis désolée.
-Non, ça n'est pas ta faute. Je n'aurais pas dû partir comme une voleuse. dis je froidement
J'avais peut-être été un peu dur avec elle. Je n'arrive pas vraiment à contrôle ma colère. Le froid c'est installé. Plus personne ne parle, tout le monde regardent Ashley et Antoine. Ils m'énervent tout les deux, surtout Ashley. Elle m'énerve à ricaner chaque fois que Antoine parle. Elle m'énerve à tourner ses cheveux dans ses doigts en le fixant amoureusement. En plus, lui, il rentre dans son jeu.
-Salut à tous ! Voilà enfin le meilleur garçon de la bande, moi. plaisante Thomas en arrivant.
-Salut. dis je toujours aussi froide
-Oh la, madame est fâché aujourd'hui.
-Commence pas.
- Oh ça va, je plaisante. Bon dis à tonton Thomas ce qui ne va pas.
-Arrête Thomas, elle est pas bien. Laisse la. intervient Keyla
-Bon ok. Qu'est-ce que vous regardez comme ça ?
Il se tourne vers les amoureux.
-Ah, je comprends maintenant pourquoi t'es énervée. T'es jalouse.
-Ferme la !
-Alors c'est vrai, t'es jalouse ! répond-t-il le visage illuminé
-Mais n'importe quoi !
Il ne va pas m'énerver maintenant avec ça. Je ne suis absolument pas jalouse d'eux deux.
-Bon, je dois aller à mon casier.
Je rentres dans l'école. Je ne dois pas aller à mon casier, c'est juste un prétexte pour être tranquille. Une fois seule, je n'arrive pas à retenir mes larmes. Thomas m'a suivi, il s'assied à côté de moi et me dit:
-Tu n'as pas à avoir honte d'être jalouse.
-MAIS JE NE SUIS PAS JALOUSE, MERDE !
-Ok, ok, si tu le dis... Alors, qu'est-ce qui ne va pas ?
-Je... je n'ai pas envie d'en parler.
-Ok, je comprends.
Il me prends dans ses bras et je commence à pleurer sur son épaule. Thomas est comme un second grand frère. Il le cache peut-être mais au fond il est sensible et altruiste.
-Tu as raison... Je suis jalouse...
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Lovezone
Romance« Quelques jours passèrent après la rentrée. Antoine c'est bien intégré dans notre petit groupe. Ashley est très souvent avec lui. Elle le suit presque partout. A midi, nous mangeons tous ensemble en dessous d'un grand arbre de notre école. Antoine...