Madness (calendrier de l'avent)

Jour 13 : Fujiwara

Père indigne et les mots sont bien faibles. Fujiwara, ton avidité n'a-t-elle donc aucune limite. Ce que tu veux doit t'appartenir et pour cela, tu étais prêt à tout, même à détruire ton propre univers.

Un monde qui avait trouver un équilibre. Trois espèces cohabitant dans une parfaite harmonie. Des gens heureux, une paix universelle, une sécurité parfaite, et toi. Tu es arrivé avec tes rêves de gloire, de pouvoir, d'immortalité. Tu as voulu vaincre la mort, mais à quoi bon s'il ne reste plus personne pour t'acclamer. Des gens ont tout perdu pour t'arrêter dans ta folie. Des familles ont été détruites, des alliances se sont brisés, ce monde d'Amour à plonger dans l'Enfer de la guerre et de la haine.

Ton fils, cette première victime de tes désirs insensés, tu lui as toujours tourné le dos. Lui qui t'admirait, qui tentait désespérément d'attirer ton attention. Tu l'as toujours ignoré. Il ne te suffisait pas, tu voulais mieux, tu ne le voulais pas lui, toi, tu n'étais intéressé que par sa puissance. Ton propre fils, ce garçon prêt à tout qui aurait été prêt à tout pour marche r sur tes pas.

D'autres en ont souffert, que t'avait fait ce couple. Ils étaient incompatibles, oui, leur fille était dangereuse, oui. Mais était-ce réellement une raison pour les pousser à se séparer. Eux qui avaient enfin atteint l'apothéose de leur existence, tu les as fait tomber dans l'oubli simplement parce que tu les craignais.

Ces cobayes, que tu utilisais pour leur pouvoir. Cette infinité d'enfants que tu as privés d'amour pour trouver des soldats toujours plus fort, toujours plus fou. Des hommes qui t'obéiraient sans réfléchir et que serait prêt à tout pour cela. Ces hommes que tu aurais toujours considérés comme des rats de laboratoire. N'avais déjà tu pas un fils pour faire cela ?

Ce descendant de la lignée des maîtres de l'Enfer. Ce garçon a qui tu as tout prix en commençant par son bras. Un garçon, n'ayant jamais pu réellement connaître le bonheur d'être entouré par ses proches. Toi, tu le voyais comme une simple manette, un engrenage pour mettre tes plans en action. Cet innocent que tu as simplement jeté après l'avoir exploité. Et si ce n'était que les seuls ?

Tous ces innocents que tu as achevés le jour de ce fameux massacre. 32 décembre, un jour tellement noir qu'il a perdu sa place dans l'Histoire. Ce jour ou des millions de vies se sont vu gâcher sur une de tes décisions égoïstes.

Tous, sans exeption s'en sont voulu de t'avoir suivi. Nul, n'a fermé les yeux sur leurs actes. Tous se sont battus pour réparer leurs erreurs. Et toi, tu observais simplement, ayant déjà tout calculer à l'avance comme un pyromane observant un bâtiment prendre feu.

Le pire dans tout cela, c'est que dans cette histoire, tu étais le seul humain. Seul parmi tous ceux que tu considérais comme des erreurs de la nature. Des montres bien peu monstrueux face à toi.