La ville est en réalité un grand damier sur lequel chaque personne est un pion et fait tout pour éliminer les pièces adverses.La ville est comme ces vielles bâtisses qu'on a peint seulement pour masquer leurs ancienneté.
La ville est comme ces fausses dames qui se pavanent avec des hanches et des cheveux artificiels pour berner ceux qui les prennent comme naturelles et fraîches alors que leur puit a déjà sévit à abreuver un troupeau de bœufs assoiffés.
Elle est bien sapée et à un démarche d'enfer.
Elle fait quelques pas et presque tous les hommes qui étaient devant la banque se tournent pour admirer le balancement de ses fesses dans la jean blanche qui la moulait parfaitement aligné avec un haut décolletée blanc laissant deviner son généreux balcon et des tallons à aiguilles noires mariées au sac en cuir qu'elle portait.
Sourire au visage éclairci aux lèvres pulpeuses avec des yeux cachés dans des verres noires la belle bombe jeta un coup d'œil sur sa montre qui affichait 10 :00 et traversa la foule qui était devant la banque situé en pleine centre ville.
Des fonctionnaires attendant avec impatience leurs salaires .
Un GAB bloqué chaque fin du mois.
Une banque qui ne respecte pas ses clients et se fout de leur confort.
Beaucoup de salariés passent toute une journée pour percevoir leurs salaires qui ne leurs donnent même pas un petit sourire .
Elle poussa la porte vitrée tout doucement et se dirigea tout droit au bureau où on avait écrit « Chef d'agence » situé à l'autre extrémité de la banque.
Ignorant le vigile elle poussa la porte trouva celui qu'elle cherchait avec un client.
Elle le salua dévoilant une denture parfaite avec un petit espace entre les dents de devant et une gencive noircie.
Les personnes qui attendaient devant le bureau du chef d'agence commencèrent à murmurer au moment où le vigile arriva pour parler avec la fille mais le chef d'agence finit par l'accueillir dans son bureau.
Quelques instants après le client sortit et le chef d'agence ferma à clé en disant au vigile qu'il ne recevrait plus de clients.
La femme prit place sur un des canapés en cuir noir du grand bureau du chef d'agence et ce dernier dans un ensemble costume tout blanc avec des coupes italiennes noires lui donna un petit Bisou sur la joue.
_Aujourd'hui j'ai pas assez de temps dit l'homme au teint noir d'une voix rauque en appuyant sur la commande du « split » situé sur une extrémité du faux plafond en marbre.
_Tout est la dit la dame en sortant une grande enveloppe.
Le chef d'agence examina minutieusement l'enveloppe et sourit :
_Ok tu es efficace.
Voici ce qu'on s'était dit dit il en donnant une enveloppe d'argent à la jeune dame.
Cette dernière vérifia et se leva en remettant ses lunettes.
_Donc on se capte plus tard
Le chef d'agence la raccompagna jusqu'à la porte .
Quelques instants après le départ de la mystérieuse dame il appela le vigile qui se pointa rapidement avec sa tenue rouge et lui dit :
_Bon je fait savoir aux clients que je les recevrais à partir de 15 :00 et appelle moi mon jeune laveur de voitures.
Je dois sortir dans 20 minutes.
(A Suivre)
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JEU DE DAMES
General FictionLe laveur de voiture se mit entre les deux filles et goûta à la chicha en inhalant les vapeurs puis passa la tube à la grande fille qui fit de même. Quand au chef d'agence il était déjà dans les «airs »entouré de ses « Drianké » dont une avait déjà...