Vers libres, versant libéré, vers cent libertés

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Mimétisme monotone et mémoires immergées
Dans ce vaste vide virevoltent mes pensées.

Les semaines se suivent et se ressemblent, elles s'assemblent. Ça semble sans blanc dans ce semblant d'Ensemble. Pourtant qui se ressemble s'assemble.
Tot tous les matins t'attends ton train, t'écoute tes cours tout en te dégoûtant de ta tendance vers toutes tentations. Tu quittes, t'attends ton train, tout recommence. Pourtant t'as le temps dans ton train train, mais toi ta tête tente l'attentat.
Tu rêves de ta tombe dans laquelle tu retombes. Alors, la trêve est la bombe à laquelle tu succombes tout en tombant dans la grève. Tiens bon.
Tremblant t'attend Satan.
Mais regarde ce gamin relooker la drogue de ce gosse de riche. Ville sans gratitude, ils glissent tous dans cette vile lassitude. Prend de l'altitude et change ton attitude et tes habitudes.
Summer trop vite consumer pour ces jeunes qui ne pensent qu'à fumer. Moi aussi j'ai consommé.
Obsédé, possédé, décédé, la cons ne m'a pas aidé.
Ma vie un tour de cartes, alors je doute comme Descartes.
Toi, tu vois un beau coucher de soleil et moi, à peine la tombée de la nuit. Toi, tu vois ta fille se coucher car elle a sommeil. Moi, je peine à tomber car tout me nuit.
Je guette sans cesse ce suspens grandissant, mes sens aux aguets suivent les senteurs du sang. Ça semble simple de savoir ce que sera mon destin : un festin sans saveur à la lueur de mes pleurs, de me peurs. Pas prête de toucher le bonheur.
Je cherche encore le chemin qui, de mon aurore à ma fin, scorera enfin.

Peindre la vie en versOù les histoires vivent. Découvrez maintenant