***
Mon lycée était le genre de lycée pleins de parasites. Ils se prenaient tous pour des dieux sous prétexte que nous vivions dans une petite ville perdue dans le Wisconsin, leurs permettant d'avoir le peu de pouvoir nécessaire sur le reste de la petite population insignifiante qui vivait à leurs côtés. Je ne me prenais pas pour un être doté de supériorité mentale mais je me trouvais déjà meilleure que cette population dégradante, en tout cas, par moment.
Dodge était divisée en deux. Un côté composé de résidence alignée à la pelouse parfaite et aux enfants ayant les poches pleines de sous, puis un autre assez banal dans lequel le reste de la population se débrouillait avec la forêt, l'agriculture et les petites activités communes proposés par la mairie municipale.
J'avais toujours détestée ces activités. Elles m'avaient toujours ennuyés. Si ça n'était jamais les parents d'élèves un peu trop surexcitées, ça a toujours été la débilité de ce regroupement inutile servant juste à faire croire au reste de la ville que nous allions bien. Que nous vivions parfaitement et pleinement bien cette vie merdique pleine de chômage et d'ennui.
J'avais toujours détestée Dodge.
J'avais toujours détestée ma vie. Une famille recomposée de trois enfants, un beau-père un peu trop insistant à s'intégrer dans mon cœur, une mère pas assez aimante à mon goût, ainsi que des demi-frères se voulant protecteur car ils avaient toujours rêvés d'avoir une sœur dans leurs vies précédentes.
Cette famille me répugnait tout autant que l'influence des personnes populaires sur mon école, ainsi que sur la ville. Si ce n'était pas encore mon travail au supermarché tous les mercredis et jeudis soirs ainsi que souvent le week-end, je ne sais pas ce qui me démoralisait encore plus dans cette vie sans pitié.
«-Kat ! Viens jouer avec nous !
-Oui viens Kat, ne nous laisse pas seuls, ma maman te paye pour jouer avec nous, donc tu viens !»
Ah si, je savais... être la baby-sitter de ces deux crapules pendant que ma mère se permettait d'accepter de rendre des services à nos voisins sans même me demander mon accord.
Je détestais Dodge et sa faible population insignifiante qui ne servait qu'à absorber mon espace vital ainsi que le peu d'air qui restait dans cet oxygène infecte.
Je voulais désespérément être aimée...
***
Note de l'auteur :
Prologue. Je suis fière de cette écriture que j'ai adoptée, et j'espère aussi qu'elle ne vous fait pas trop mal aux yeux.
J'ai aussi rajoutée plusieurs photos, ce que je ferais continuellement dans les chapitres suivants, car elles servent à exprimer le moment, mais à l'aide d'une image, et j'espère juste qu'elles aussi ne dérangeront pas.
Le premier chapitre est pour bientôt ( je le corrige à vrai dire ) et juste commentez et donnez votre avis sur ce début qui annonce la suite d'une histoire palpitante.
Merci.
VOUS LISEZ
Every Nearly Night
Teen FictionSommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ? Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...