Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
À nouveau dans la voiture, nous étions garés sur le parking du lycée. Nous avions discutés Green et moi, la nuit précédente et toute la journée. Nous avions en réalité séchés les cours. Le coach, un peu trop clément avec moi, avait accepté mon absence aux derniers entraînement avant le match.
Que dire de plus ?
Mais je pense bien que ce qui m'a le plus surpris aujourd'hui fut peut-être bien le fait que mon père n'ai pas essayé de me retenir. La preuve qu'il n'en avait vraiment rien à faire de moi. Il me voulait juste pour son accord merdeux avec le père d'Elisa, qui lui, cédait simplement aux caprices de sa fille égocentrique.
Mais peu importe, mon uniforme de football enfilé, j'étais encore assis dans la voiture à réfléchir au match qui allait commencé dans une dizaine ou vingtaine de minutes. On entendait d'ici les bruits des tribunes et des retardataires qui se garaient sur les dernières places du parking, les supporters criés et applaudirent.
-Tu es stressé ? Me demanda Katharina.
Je tournais la tête vers elle en lui souriant, puis secouais la tête en lui caressant les cheveux. Elle portait un teeshirt noir qui rendait sa poitrine encore plus magnifique qu'à son habitude, et par dessus une grosse chemise jaune à carreau. Elle était trop bien pour ce monde...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-Non. Je suis juste fatigué.
-Sache qu'on est deux. Allez, viens là. Murmura t-elle d'une voix sensuelle à mon oreille.
Surpris, je tournais à nouveau brusquement mon visage vers elle.
-Quoi ? À l'arrière ? Tu veux baiser maintenant ? Demandais-je, étonné.
-Mais non crétin ! Je voulais juste te faire un câlin. En plus-
Elle se releva à nouveau de son siège pour se rapprocher de mon oreille et mordit mon lobe avant de déposer des baisers sur ma mâchoire.
-Tu dures bien plus longtemps que cinq minutes. Me susurra t-elle à l'oreille.
-Tu crois vraiment que c'est le moment pour que je sois excité à mort là ?
-Oui, et tu pourras même passer ta frustration sur le terrain. Dit Green en haussant les épaules, joueuse.
Je la regardais en souriant. Elle semblait si détendu que ça me perturbait. J'avais peur qu'elle prétende l'être sûrement pour ne pas que je m'inquiète. Mais après tout ce qu'on venait de vivre ces dernières heures, elle avait tous les droits de craquer.
