Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
Putain mais qu'est ce qui m'avait même fait croire qu'elle et moi on aurait pu bien s'entendre ? Le fait qu'elle fume et que peu de monde ici le faisait ? Le fait qu'elle semblait amusante et différente ? Eh bien je m'étais foutu le doigt dans l'œil tel un con.
Je marchais dans les couloirs du lycée, un pas plus énervé que l'autre. Lorsque je fus arrivée à la sortie, je montais dans ma voiture en démarrant furieusement. Quoi d'autre pour encore plus gâcher cette journée de merde que de me retrouver chez mon père et sa pute ce soir ?
Je m'arrêtais brusquement sur la route, tapant sur le volant tel un acharné. Cette fille dont je ne connaissais même pas le nom venait réellement de me mettre en colère, et le pire était bien qu'elle l'avait fait intentionnellement. Ou quoi ? Elle croyait peut-être que j'étais sans émotion ?
Soudainement, mon téléphone vibra dans ma poche, je le sortis, c'était Gretchen, encore elle. Je décrochais et apportais le téléphone à mon oreille, déjà fatigué de lui parler. Je l'aimais bien, mais elle avait tendance à débarquer dans les mauvais moments.
«-Que veux-tu ?
-T'es de mauvaise humeur ?
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-J'en sais rien, que veux-tu ? Crachais-je presque.
-Je voulais savoir ce que tu faisais après ta retenue ? Demanda t-elle en ignorant complètement mon ton hautain.
-Je rentre chez moi.
-Je peux venir ?
-Tu sais très bien que tu ne peux pas venir chez mon père. Lui rappelais-je.
Je l'entendis soupirer. Elle était complètement dingue de moi, et il fallait qu'elle comprenne au plus vite qu'on était pas en couple.
-Je peux te poser une question ?
-Vas-y.
-Ouvre moi la portière. »
Quoi ?
J'entendis quelque chose cogner contre la vitre, je faillis faire un arrêt cardiaque lorsque je vis Gretchen, debout face à ma vitre avec sa lampe torche juste sous son menton. Mais elle était tarée celle-là. Je me détendus, ouvrant la portière sur le siège passager. La blonde fit le tour et vint prendre place à mes côtés, un sourire amusé aux lèvres.
«-Ça marche à tous les coups avec toi. Riait-elle, me tapant le bras.
