Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
Je regardais par la vitre de la voiture. Je devais aller m'occuper des enfants de la voisine aujourd'hui dans la soirée après mon travail au supermarché. Je n'avais pas la force mais c'était de l'argent en plus, et cette fois, pour moi.
Je tournais un instant le regard vers la chevelure noire de la mère d'Eden et détournais aussitôt les yeux lorsqu'elle le remarqua.
«-Tu rougis, de quoi as-tu honte ? Demanda t-elle.
-Ce n'est pas que j'ai honte, mais je ne suis mal à l'aise et désolé.
Je l'entendis lâcher un petit rire puis prendre une grande inspiration.
-Alors pourquoi es-tu mal à l'aise et désolé ? Insista t-elle en tournant à un carrefour.
-Les problèmes que je créé inconsciemment entre vos fils.
-Tu n'es pas la source de leurs conflits, ne t'inquiètes pas. Ça, c'est plus ma faute à moi. Dit-elle en haussant les épaules.
C'était vraiment une gentille femme, je comprenais pourquoi Eden l'aimait tant. J'aurais tellement voulue que ma mère soit aussi douce qu'elle ne l'était. Elle ressemblait comme deux goutes d'eau au garçon que j'aimais. Des cheveux noirs corbeaux et des yeux d'un verts fascinants. Elle avait un sourire magnifique et les mêmes fossettes qu'Eden lorsqu'il était content.
Elle s'était occupée toute la journée de moi en libérant Ilona et Victoria. J'avais l'impression d'être un poids pour ces gens que je connaissais à peine. Elle avait même insisté pour me déposer à mon travail, ne voulant pas me laisser seule.
-Je suis sincèrement désolée pour ce que Brad te fait subir. Il est... Énervé, mais lui-même ne sait pas pourquoi, donc il s'acharne sur la première personne qu'il voit. M'avoua t-elle en se garant sur le parking du supermarché.
-Je comprends.
-Je ne sais pas ce qu'il se passe actuellement dans ta vie, si on ne compte pas Brad, mais courage. Et continue à aimer Eden autant que tu le fais actuellement. Tout ira mieux. Dit-elle.
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Je lui souris en baissant la tête. Cette femme était vraiment gentille et elle pouvait s'assurer du fait que j'allais aimer son fils pour encore de nombreuses années. Même s'il arrivait un jour qu'il ne veuille plus de moi.
-Merci beaucoup. La remerciais-je.
J'ouvris la portière de la voiture et descendit pour rejoindre l'entrée du grand centre commercial. Je rencontrais sur mon chemin certains collègues que je saluais d'un vif coup de main avant d'arriver à l'entrée du magasin.
