Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
Lorsque j'ouvris à nouveau la porte de chez moi, toute ma famille était réunie face à moi, m'attendant certainement d'un pied ferme. Je soupirais, n'ayant aucune envie d'avoir une moindre discussion avec eux.
«-Tu sembles vachement essoufflée pour quelqu'un qui a couru. Lança Bruce d'un ton sarcastique, les bras croisés sur son torse.
-Aie-je des comptes à te rendre ?
Il ouvrit grand les yeux, me regardant avec surprise. Je savais que je jouais sur un mauvais terrain, mais il m'agaçait tellement que je ne savais pas en quel langue le lui faire comprendre. Bruce s'approcha brusquement de moi, attirant l'attention des autres derrière lui.
-Je pense que tu oublies que je sais pas mal de choses sur toi à présent. Chuchota t-il, fière de lui.
-Tu me menaces là ?
-Oh ! Comment ça menacer ? De quoi vous parlez tout les deux ? Intervint Mark, nous séparant l'un de l'autre.
-Je ne vais pas en rajouter là dessus. Je me tue à la tâche pour tout le monde ici, la seule chose que je demande est qu'on me fiche la paix, si vous n'êtes pas capable de le faire, devrais-je partir ?
-Tu n'as que seize ans Katharina. Rétorqua abruptement ma mère, presque désintéressée.
-Oui mais elle en aura bientôt dix-sept, elle se prend donc pour une tueuse. Cracha à nouveau Bruce.
-Bon on se calme tous ici. Kat monte dans ta chambre on en reparlera demain matin.
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-On ne reparlera de rien du tout. Moi j'en ai fini avec tout ça, je ne vous demande pas ce que vous foutez avec l'argent que je vous donne, ne me demandez rien du tout en retour. Si on pouvait même s'ignorer, ce serait le top.
Sans même que je ne m'y attende, ma mère déboula face à moi avant de m'en coller une, faisant valser ma tête sur le côté. Alors ça c'était la meilleure, lorsqu'on disait la vérité la colère montait ? Très bien, elle pouvait rêver si elle pensait même avoir un moindre aveux de ma part ou même ce foutu deuxième job.
Je tournais les baskets en montant les escaliers, faisant le plus de bruit possible et espérant que le sol se brise par la même occasion.
Je détestais Dodge, et encore plus ses habitants.
***
Tout le monde l'a connaissait dans cette ville. Elle se battait constamment pour ses valeurs ainsi que ses propos. J'étais totalement d'accord avec tout ce qu'elle disait, sans exception, on ne pouvait continuer à vivre dans un monde avec tant d'injustice. Une fille ne pouvait tomber amoureuse sans avoir l'attention public sur elle. Une fille ne pouvait plus s'affirmer avec confiance.
