Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
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Mon regard était rivé vers mon plafond. Je tournais vivement la tête, admirant la couleur saumon de la pièce éclairée par le soleil à l'extérieur. Heureusement, il ne pleuvait pas aujourd'hui. Je détaillais ma chambre d'un œil vif, tout était en bordel comme d'habitude. Qui allait ranger tout ça à part moi ?
Certainement pas la servante d'Eden Brentwood, pensais-je.
Ma porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaître Bruce et coupant court à mes pensées. Je soupirais, énervée qu'il recommence les mêmes choses que je lui avais pourtant interdit tant de fois depuis qu'on avait tous emménagés dans cette maison.
«-Est ce que ce serait trop demander que tu toques avant d'entrer merde ! Criais-je.
-Mon père a dit de ranger ta chambre avant d'aller en cours, il sait qu'elle est sale. Comme d'habitude quoi. Dit-il en tenant toujours la poignée, ne tenant pas compte de mes protestations.
-Juste dégage. »
Bruce referma doucement la porte, me lançant un regard noir à travers la luminosité sombre du couloir, mais éclairée de ses yeux bleus. Il passa une main dans sa chevelure noire avant de définitivement fermer ma porte. Je soupirais, exténuée d'être ici. Exténuée d'être avec eux.
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Je lançai un bref regard à ma chambre une dernière fois. J'avais l'impression que même la disposition était bordélique. Mon bureau était de travers, donc décollé du mur à côté de la porte. Mon armoire à côté de mon bureau avait tous mes vêtements qui retombaient au sol, et mon lit à côté de ma petite fenêtre était tout aussi en désordre avec mes draps par terre. On aurait dit que je venais de me battre.
«-Katharina ! Dépêche toi tu vas être en retard à ce train là ! »
La voix de Mark commençait sérieusement à me rendre dingue. Eux tous dans cette foutue maison de toute façon me rendaient dingue. Ce couple ne m'inspirait pas confiance, tout comme le fait que ma mère ne m'ait pas consulter avant de pointer la fraise de son amant devant notre porte, me faisant déménager et me faisant vivre avec des inconnus.
