Sommes-nous réellement obligés d'avoir l'image que les autres ont de nous ?
Eden Brentwood dégage une image de badboy que les personnes de son entourage confirme sans raison et dont il n'arrive pas à se détacher. Ainsi la routine est ce qui anime le...
Je me retrouvais assise à table à petit déjeuner aux côtés de ma pseudo famille. La seule chose que j'avais en tête était les évènements de samedi dernier chez Eden. On ne s'était pas reparler depuis, mais tant mieux, j'avais besoin de temps pour réfléchir. De toutes les personnes qui aurait pu découvrir notre "idylle" il avait fallu que ce soit Bruce et Brad. Les deux B en plus, comme bêtes, ou encore bad bitches. Non ce n'était pas drôle mais ça m'énervait tout de même.
«-Katharina, est ce que tu m'écoutes ?
Je relevai la tête vers la personne qui venait de parler. Oh, elle... je n'avais même pas envie de répondre, surtout que la nonchalance était assez claire dans mon regard.
-Non.
Ma mère se mise à soupirer en prenant son verre de jus d'orange avant de le porter à ses lèvres. Rien que d'être assise à leurs côtés me rendait malade, de toute façon toutes les personnes de cette ville me rendaient malade. J'y avais fortement pensée dimanche, j'allais me barrer chez mon père si il acceptait de me voir, mais je ne savais pas quand exactement. Cependant je savais qu'il fallait que je me barre.
-Je te demandais si tu as trouver le deuxième job dont je t'ai parlé. Me demanda t-elle.
-Non.
-Et qu'est ce que tu attends pour chercher ?
Je rêve ou elle venait de se plaindre à l'instant ? Pourtant le son de sa voix était très claire et je pouvais affirmer qu'elle se plaignait. Elle n'avait aucun droit si elle ne le savait pas. Le plus drôle devait sûrement être le reste de sa famille débile qui nous regardait comme si on était un match de foot. Bruce, un peu moins mal à l'aise que Jonny, se retenait de rire. Ce connard ! Ça devait l'amuser de voir qu'il n'avait pas les mêmes problèmes que moi dans cette foutue baraque.
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-Je ne vais pas me trouver de deuxième job. Informais-je ma mère. Attends, tu pensais sincèrement qu'avec tout ce que vous me faites subir ici, j'allais me démener pour vous aider ? Tu rêves !
-Katharina parle mieux à ta mère, tu te comportes comme si on te battait. Intervint Mark.
Super, je n'attendais plus qu'il ouvre sa bouche celui-là aussi. Les deux faisaient en réalité un excellent duo de cons, je ne vois pas pourquoi je les arrêtais finalement.
-Non, encore heureux, mais vous me maltraitez mentalement, et c'est bien plus grave. Je pourrais terminer dans un hôpital.
-Tu n'as aucune reconnaissance, nous qui te nourrissons et te logeons.
