California Love

8.

L'image gif faisant apparition sur votre droite est utile à la mise en scène du passage suivant.

Qu'est-ce qu'il fait (très) chaud ici !

Amber se sentit projetée contre le mur. Ce mec était d'une bestialité ! Ces contacts sur sa cuisse, sa peau, la pression qu'il mettait dans ses baisers quand il écrasait ses lèvres ! Ouh ! Amber était au paradis. Ils venaient de sortir de l'ascenseur et depuis, qu'elle était sortie en boîte avec cet inconnu dont elle devrait se méfier, il lui avait bandé les yeux avec sa cravate. Ça donnait un peu de piment à leur petit jeu sensuel.
La jeune fille avait perdu tout son bon sens en se laissant aller contre son beau jeune homme, mais il lui murmurait des mots doux et faisait vibrer toutes les parties de son corps avec ses douces et grandes mains. Elle entoura son cou de ses bras avant d'encadrer son magnifique visage de ses mains. Avec la cravate sur les yeux, elle avait du mal à voir qui lui procurait toutes ses sensations de plaisirs et ces frissons inédits, mais, à la voix enchanteresse qu'il avait, elle s'était rassurée qu'elle devait probablement embrasser un Prince.
Elle commença à déboutonner sa chemise quand il appliqua ses lèvres sur son cou en lui administrant des petits baisers. Elle avait l'impression que des papillons entamaient une guerre dans son abdomen. C'était si boon !
- Tu es sublime... lui chuchota-t-il.
Il posa ses mains sur sa hanche en l'embrassant cette fois sur ses lèvres et Amber laissa échapper des gémissements étouffés qu'elle-même ne s'en croyait pas capable. Amber avait le souffle court, elle se sentit se dérober dans les bras de son Hercule. Alors, tandis qu'il ouvrit la porte de sa chambre d'hôtel avec sa carte électronique, elle se laissa emporter avec lui à l'intérieur.
Elle n'y vit rien, mais elle entendit la porte se refermer, des clés tomber sur une table. Il n'alluma pas la lumière. Sinon, elle aurait vu un éclairement à travers le tissu. Amber avait l'impression d'être livrée à elle-même. Il faisait terriblement froid dans la chambre, mais ça ne changeait pas sa situation, elle frissonnait à chaque fois qu'il lui passait sur le corps.
Finalement, elle sentit les bras de son « prochain coup sans lendemain » l'entourer et il la guida vers un lit bien confortable. Il défit le nœud de la cravate et Amber esquissa un sourire tandis qu'elle sentait ses lèvres s'échapper dans un baiser irrésistible. Oh, lala ! Devrait-il lui piquer son numéro à la fin de la séance ou devrait-elle filer à l'aube ? Elle s'interdit de réfléchir et s'abandonna à son amant. Il faisait remonter sa main sur sa cuisse et puis il approchait de son... Plus elle avait cette impression de défaillir. Finalement, il s'arrêta.
- Tu es d'un magnifique... la complimenta-t-il.
Il sentait le whisky et le parfum de luxe pour homme. Mais elle s'en fichait bien. Elle hurla de rire.
- On est dans l'obscurité totale, je te signale. Le black-out, le plus complet. Tu...
Il posa ses doigts sur sa bouche pour l'empêcher de finir sa phrase. Avec des yeux étonnés, Amber tenta de discerner les traits de son Prince dans la lumière de la lune. Mais elle ne voyait presque rien, et ça l'excitait encore plus. Elle se mit à califourchon sur lui et il garda ses mains sur ses jambes. Doucement, elle fit courir son doigt sur son torse. Elle le sentit frémir à son contact et ça la fit sourire.
- Écoute... poursuivit Mister Beau Gosse. Je vais rester allonger là pendant que tu te changeras dans la salle de bains et après, on va faire un peu de sport.
Les mains sur son torse, elle ricana de plus belle. Un peu de sport... Il remonta doucement vers elle, elle crut apercevoir un rictus. Mais ses yeux se refermèrent doucement quand elle sentit les doigts du jeune homme dévaler son dos, ses lèvres dansaient un slow enflammé avec celles de son amant et les pores de sa peau étaient en éveil. Elle le repoussa gentiment, une main sur son torse. Il colla son front au sien et leurs nez se caressèrent pendant une petite minute. Amber l'embrassa de nouveau. Elle ne pouvait s'empêcher ! Ses lèvres étaient douces comme la soie et quand elle sentait les battements de son cœur s'affoler, elle illuminait tout entière, dépossédée par le contrôle de ses gestes.
- O...ok, laissa-t-elle glisser entre deux baisers.
Du plat de la main, elle le repoussa dans un rire taquin et elle se leva sur lit tout en marchant prudemment vers la raie de lumière d'une pièce qui devait sans doute être la salle de bains.
Quand elle ferma la porte derrière elle et alluma la lumière, elle ne prit même pas le temps de se juger dans la glace. Elle allait le faire, un point c'est tout ! Mais tandis qu'elle allait se dévêtir, elle se remémora la dernière fois où Dexter et elle avait manqué de coucher ensemble. C'était chez elle... :