California Love

17.

Salut, les amis ! À propos de Nate, alias Brenton Thwaites, il joue dans le film du moment, Maléfique !  Le chapitre est...long, bon courage. Je le trouve nul à mourir (et oui, je suis déçue), dîtes ce que vous en pensez ! 

L'image faisant apparition est utile à la mise en scène du passage suivant. Shake It - Metro Station 

 Une fin heureuse pour toutes !! Enfin, presque toutes...

Dehors, les bribes de conversations, les éclats de rire d'une bande d'amis, les pleurs de bébés et la voix de Ritch, entraîneur de la Sea Winner, remontaient aux oreilles d'Arielle. Elle se trouvait dans la cabane des sauveteurs et attendait que Mia ait fini de mettre sa combinaison de surf dans la cabine d'essayage qui se trouvait dans la pièce du fond. Arielle soupira d'ennui et promena un regard à la ronde. Elle feuilleta distraitement un manuel de sauvetage, observa la lignée de planches accrochées au mur, le grand bureau où un équipement de secours se trouvait là près d'un ordinateur portable à moitié rabattu. Il y avait une grande tapisserie de la plage de Santa Monica années 1980, des profils des sauveteurs passés et présents et une affiche du film Alerte à Malibu.

Éreintée par un second coup de chaleur, Arielle se pencha en avant et se servit un verre d'eau fraîche dans la fontaine à eau.

- T'as bientôt fini ? questionna-t-elle en jetant un coup d’œil dehors où elle pouvait apercevoir de loin la zone réservée au club de surf où de nombreuses personnes étaient rassemblées, près de leurs planches colorées qui ressemblaient, vues d'ici, à des esquimaux glacés grandeur nature. Si tu te grouilles pas, Nate n'aura pas le temps d'admirer ton arrière-train.

Arielle sourit à cela, pressentant la colère noire dans laquelle Mia rentrerait. Mais au lieu de cris désespérés et de soupirs vannés, Arielle n'entendit que les ressacs de  la plage au loin. Le verre aux lèvres, elle alla se coller à la porte de la cabine.

- Mia ? fit-elle en éloignant son gobelet de sa bouche.

- Je... Dis plus des trucs comme ça concernant mon arrière-train, marmonna Mia, la boule dans la gorge.

- C'est trop romantique, ajouta néanmoins Arielle. Si tu avais vu le regard qu'il t'a coulé... C'est moi qui te le dis, il est à fond la caisse sur toi. Vous devriez sortir ensemble.

Presque aussitôt, Mia poussa la porte de la cabine forçant Arielle à dégager le passage. Son amie avait enfilé la tenue et elle ressemblait à une grenouille. Une jolie grenouille. Arielle se retint de pouffer de rire.

- Arielle, tu délires, se refusa d'y croire Mia, une main sur la hanche. 

- Avoues que j'ai raison, insista-t-elle.

Mia émit un sifflement désapprobateur en nouant ses cheveux en une queue de cheval.

- Mia ! glapit Arielle, déçue.

- Nate est un homme à femmes. Il en est accro comme toi tu es folle de chocolat. Il est peut-être attirée par moi sans pour autant éprouver des sentiments.

Arielle et Mia se regardèrent longuement et Arielle éclata de rire, désarçonnée.

- Ok, là c'est à ton tour de délirer. Ça crève les yeux qu'il t'aime. Et toi ?

Mia cligna des yeux, déroutée.

- Quoi, moi ?

- Est-ce que tu l'aimes ? demanda Arielle d'un ton nonchalant.