"N'attendez pas que les choses soient parfaites, elles ne le seront jamais. Ce qu'il faut, c'est démarrer maintenant. A chaque étape franchie, vous deviendrez de plus en plus fort, de plus en plus compétent, de plus en plus confiant en vous-même. Et vous connaîtrez de plus en plus de succès"
Ils m'ont gentiment raccompagné chez moi après m'avoir fait remarqué qu'ils habitaient bien dans le champs, paysage de la fenêtre de ma chambre.
Kenzy à demandé mon numéro de téléphone juste avant qu'on se sépare. A vrai dire, jamais personne n'a eu mon numéro mise à part ma famille évidemment. J'ai hésité longuement mais ses arguments du style :
- Si jamais ma caravane prend l'eau Je pourrais peut être venir à l'abris chez toi ?
Ou encore...
- Pour t'inviter aux soirées gitanes, tu verras c'est super.
Non je ne vais pas aux soirées encore moins autour d'un feu.
Ont eu le don de me convaincre alors je lui ai donné. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit.
La soirée se déroule sans la moindre embuche. Ma mère regarde la télévision, moi je n'aime pas ça. Les livres c'est mieux.
Mon téléphone vibre contre le bois de ma petite table nuit.
- nouveau message -
" Salut Maelle ! Merci pour ton numéro, on ne sait jamais que ma caravane soit noyée"
Je me surprend à sourire et me baffe intérieurement.
Je suis prise d'un élan de curiosité, je me lève et vais m'asseoir sur le banc devant la fenêtre afin d'observer ce champs remplis de...liberté.
J'avais effectué une recherche sur les gitans bien avant d'imaginer les rencontrer. C'était plutôt intéressant.
Un énorme feu git au milieu d'un carré de caravane, la lumière réfléchit sur les visages chaleureux et souriant. Quelques filles dansent et quelques garçons jouent de la guitare avec passion.
Je reste un moment appuyée contre la vitre, à divaguer dans mes pensées. Puis la fête s'arrête et je suis forcée de retourner me coucher, il est tard.
Brrrr brrrr
J'émerge en sursaut. Il est trois heures du matin, ça fait une heure que me suis couchée.
- nouveau message -
" Je t'ai vu nous observer, C'était drôle. Dors bien Maelle"
Sans réaliser vraiment, je coupe mon téléphone et me rendors en douceur.
Au secours ! Au secours !
Il fait étouffant, Il y a un monde de fou.
Je cours partout sans savoir où je vais.
On me suis j'en suis sûre.
On me cherche.
Mais parmis tous ces gens.
Impossible.
Je m'écroule
Je ne sais plus respirer.Je me réveille en sueur. Il me faut un long moment pour revenir à moi. Je hais, j'ai horreur de ce cauchemar que je me refais souvent en boucle.
Je soupire, puis m'extirpe du lit. J'ai soif alors je descend dans la cuisine. Il fait encore sombre dehors, j'ignore l'heure qu'il est. Après avoir avalé un grand verre d'eau, je remonte me blottir dans mon lit et prend le livre dans lequel je suis absorbée depuis quelques jours.
Je jette un coup d'oeil à mon téléphone et quand je le déverrouille, le message de Kenzy apparaît. Je l'avais oublié. J'ai également omis de lui répondre alors je me rattrape :
"La curiosité est un de mes défauts, néanmoins l'ambiance avait l'air d'être plaisante..."
En passant, il est six heure du matin et le sommeil me guette à nouveau alors je me rendors facilement mais en appréhendent un nouveau cauchemar.
Il fait maintenant clair dans ma chambre. Ma mère est passée dans ma chambre pour ouvrir les rideaux et prendre les vêtements qui traînaient.
Après le rituel douche-déjeuner, je rejoins ma maman dans la cuisine. Elle frotte le plan de travail.
- Bonjour maman !
Elle s'approche et me prend dans ses bras.
- Salut Maelle, tu as bien dormis ?
Elle ne sait pas au sujet de mes cauchemars. Je baille.
- Encore fatiguée...Lui dis-je. Tu vas faire quoi aujourd'hui ? Continuais-je.
- Je travaille jusque 22h00...
Elle est déjà saoulée rien qu'à me l'annoncer, ça en dit long sur sa motivation.
Je me suis préparée un petit déjeuner copieux pour une fois. Et en le mangeant je me plonge dans un magazine que ma mère adore. Mais elle m'interpelle :- Euh, t'as vu les gitans là ?
- Oui, Ils sont très...
- Non tu ne t'approche pas, je vais faire venir quelqu'un pour installer un bon système de sécurité. Je ne tiens pas à ce qu'on vole nos affaires pour les revendre au double de leur prix.
Elle s'énerve en une fois, et dans ce cas, je dois la fermer au risque de me ramasser une remarque désobligeante.
Quelques instants plus tard, je suis dans ma chambre et je pianote sur le clavier de mon ordinateur. Je passe régulièrement voir les nouvelles sorties livresques sur Amazon. Soudain, mon téléphone vibre et je sursaute. Je n'ai pas la conscience tranquille.
Il s'agit de Kenzy.
" Holà Bella, j'aime la curiosité, et c'est loin d'être un défaut ! On va à la plage avec les cousins, si jamais tu es tentée de te joindre à nous ce serait avec plaisir, en attendant je te souhaite une excellente journée"
Raffiné ce message. Pour un garçon qui n'a été à l'école que jusqu'à 16 ans, je dois avouer que je suis surprise.
L'angoisse monte légèrement quand je m'imagine dehors avec tous ces gens, mais je dois pouvoir la contrôler. J'ai envie de sortir de chez moi, en plus ma mère n'est pas là." Je me joindrai à vous pour cette sortie, c'est très gentils de ta part. Fais moi savoir l'heure à laquelle nous partons, merci ! M."
Dans quoi je me suis engagée ? Je me le demande encore. Kenzy m'a dit que nous partions à 15h00 ce qui me laisse très peu de temps pour me préparer un sac.
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Et s'il suffisait ?
FanfictionRéédition du roman fanfiction "Il suffit d'une rencontre" par IAmMarg18 Connaissez vous ce sentiment indescriptible ? Celui qui change votre destin, celui qui change la voie de votre vie mais surtout celui qui fait de vous une personne meilleure... ...