• Plume n°35 •

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Bonjour bonjour mes amours !
Oh lala après cette journée, ma foi, de meeeeeerde, je suis trop contente de vous retrouver ! Raison pour laquelle ... nan je vous l'annoncerai à la fin 😘

Allez, pour celles qui aiment Dydy (moi je suis un love mdr) voici un petit chapitre que j'ai adoré écrire !

J'espère qu'il vous plaira, on se voit en vas ! ❤️








Maxine





" Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée ... " Murmurai-je avant de ne glisser nerveusement mes mains dans la poche centrale de mon sweatshirt.

" Y'a peu de chances pour que ça foire, princesse. " Me rassura-t-il en m'adressant un clin d'œil malicieux. Il ria et je sentis mon cœur se gonfler de satisfaction ; il ne le saura très certainement jamais, mais son rire était un plaisir pour mes tympans. J'étais ridicule. Ridiculement amoureuse d'un type qui se contrefichait de moi. " Allez, arrête de bouder, j't'aurais pas emmenée dans ce bordel si je n'étais pas certain que tout se passerait bien. " Tenta-t-il de nouveau en me donnant un coup d'épaule complice.

" Antoine et Raphaël m'ont dit le contraire. " Râlai-je en écartant ses bras qui tentaient de m'étreindre.

" Mes potes sont des cons. Tu le comprendras bien assez tôt. " M'expliqua-t-il calmement, mais je ne pus m'empêcher de penser qu'il n'y avait que de très peu de chances pour que je le comprenne par moi-même. Je ne connaissais ces types que depuis quelques semaines et si ma mère apprenait ce que je trafiquais avec eux, elle me couperait ma ligne téléphonique et m'enfermerait à double-tour dans ma chambre. Cette pensée me fit soupirer. Vivement que je me casse de ce trou à rats familial, pensai-je.

" Sûrement. " Marmonnai-je avant de ne voir débarquer les deux amis de Dylan.





Raphaël était le plus jeune. Du haut de ses quatorze ans, il ne payait pas de mine avec son appareil dentaire, son acné et ses vêtements bien trop larges pour son corps longiligne, mais il était très certainement le plus sympathique de ce petit groupe. Il était d'ailleurs celui qui était venu m'aborder dans la cour de l'école, quatre semaines au préalable, alors que j'étais assise sur un banc, écouteurs enfoncés dans le conduit auditif pour ne plus entendre les cris hystériques de Clémentine, une brunasse sulfureuse qui était dans la même classe que Dylan et Antoine. Avec son allure provocatrice, ses yeux de biches et ses vêtements de marque, elle était la parfaite tête à claques sur qui je m'étais défoulée il y a quelques mois. Après une remarque acerbe sur mes tenues « bien trop masculines pour une fille de ma classe sociale », mon poing avait volé jusqu'à sa joue en à peine une seconde.

Antoine, lui, était le grand frère de Raphaël. D'un an mon ainé, il arborait un look punk qui plaisait à une grosse majorité de la gente féminine de notre école et qui collait parfaitement à ses cheveux charbonneux et ses yeux noirs. Je ne connaissais rien de lui, si ce n'est qu'il était l'acolyte inséparable de Dylan, aussi appelé « l'homme qu'il ne fallait pas approcher ». Dylan était incontestablement le garçon le plus attirant de notre prison dorée. Mat de peau et âgé de dix-sept ans, je ne pouvais m'empêcher de penser en voyant les quelques tatouages sur ses bras, que ses parents ne devaient pas être très présents dans son éducation. Quelques rumeurs circulaient sur lui, notamment que sa mère avait accouché sous X et que son père avait refuser de la reconnaitre, mais jamais personne n'avait eu la confirmation.





" À quoi tu penses, princesse ? " Me demanda-t-il justement et je dus me mordre la langue pour ne pas répondre aussi bêtement : « À toi. Comme depuis quatre semaines, comme depuis l'instant où tu m'as proposée de me prendre sous ton aile. ».

Mutique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant