J'étais de très bonne humeur ces derniers jours. On se demandait bien pourquoi... Maléfique avait essayé de m'appeler plusieurs fois mais je ne l'avais pas répondu. Elle me félicitait pour mon imagination et ma méchanceté, elle avait appris ce que je leur avais fait.
"Si tu savais, Maléfique ! Et ce que je réserve à celle-là va être l'apothéose !" m'écriai-je avant d'éclater de mon rire machiavélique.
Ce soir, je préparais mon plan contre la descendante de Blanche-Neige et pour cela, je renommerais la méchante reine dans Once Upon A Time. Je prenais des notes. Bon, l'idée de la pomme empoisonnée, ça date un peu. Je ne me voyais pas la forcer à avaler une pomme pour qu'elle fasse un somme après ! C'était nul comme plan ! Il fallait quelque chose de grandiose !
La descendante de Blanche-Neige devait vraiment le regretter amèrement. Cette petite était ma préférée au début. Je l'aimais beaucoup avec ses grands yeux innocents, je lui passais tous ses caprices sans discuter. Sauf qu'un jour, j'avais découvert le pot aux roses ! Elle était une grosse feignasse qui se faisait passer pour une petite chose innocente pour que moi et les descendants des 7 nains on se tape tout le ménage de son appart, de son restaurant et qu'on lui organise ses rendez-vous chez le coiffeur, etc.
Une vraie actrice, cette gamine ! Je lui avais déjà empoisonné sa compote une fois et elle était restée scotchée aux toilettes pendant deux jours. Bonjour l'odeur ! Bref, c'était petit comme vengeance à l'époque et là je voulais frapper vraiment fort et de façon mémorable. Que tout le monde s'en souvienne...
Mais quand j'y pensais, cette petite peste était chef dans un restaurant étoilé de Paris ? "Les 7 saveurs de Neige" si je me souviens bien. Et si j'y allais faire un tour pour semer le chaos ? Hmm, c'était un début d'idée. Elle allait s'en souvenir de ce jour, cette goinfre !
Je décidai de mettre mon plan en action le soir même. J'enfilai un trench-coat noir et une paire de lunettes de soleil, même si la nuit tombait. La discrétion n'était pas mon fort, mais j'allais y arriver. Je me téléportai près du restaurant et m'approchai de l'entrée. La façade brillait de mille feux, promettant une expérience culinaire inoubliable. Et ça allait l'être, mais pas pour les raisons qu'ils croyaient.
Je me glissai à l'intérieur et lançai un sort d'invisibilité. Les serveurs s'affairaient, les clients discutaient joyeusement et la descendante de Blanche-Neige donnait des instructions en cuisine, souriante et confiante. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait.
Je me faufilai dans la cuisine, faisant attention à ne pas renverser de casseroles ou attirer l'attention. Avec un sourire narquois, je sortis ma baguette et lançai un sort sur les ingrédients. Les pommes se mirent à émettre des sons stridents, les carottes à changer de couleur de manière effrayante, et les steaks en chaussettes sales. C'était un vrai spectacle.
Je fis un petit tour de magie pour que chaque plat préparé devienne une catastrophe gastronomique. Le risotto se transformait en ciment, la soupe en glue et le dessert en savon. Les cris de panique commencèrent à s'élever dans la cuisine.
"Qu'est-ce qui se passe ici ?!" hurla la descendante de Blanche-Neige, ses yeux écarquillés de terreur.
"Chef, les ingrédients sont... maudits !" répondit un des cuisiniers, tentant désespérément de retirer des vers de terre d'une salade.
Je savourai chaque seconde de leur désarroi. Les clients commencèrent à remarquer que quelque chose n'allait pas, et le chaos se répandit dans la salle à manger. Les gens crachaient leurs plats, horrifiés par ce qu'ils trouvaient dans leurs assiettes.
"C'est quoi ça ? Des chaussettes dans mon steak ?" cria un client furieux.
"Mon risotto est devenu une brique !" s'exclama un autre.
La descendante de Blanche-Neige courait partout, essayant de contenir la situation, mais c'était peine perdue. Je ne pouvais plus contenir mon rire. C'était trop parfait.
Je vis la descendante de Blanche-Neige essayer de gérer le désastre, ses grands yeux pleins de larmes et de confusion. Elle se tourna vers un serveur et lui cria, "Va chercher de nouveaux ingrédients, vite !" Mais chaque ingrédient dans la cuisine était sous mon sortilège.
"Chef, même les nouvelles livraisons sont... ensorcelées !" Le serveur tenait une pomme qui se mit à hurler comme une sirène de police.
Avant de partir, je laissai un petit message sur le miroir de la salle de bain : "Prochain repas : transformation garantie ! - Félicia." Puis, je me téléportai rapidement hors du restaurant.
De retour au chalet, je m'effondrai sur le canapé, riant encore de la scène que je venais de créer. Mon téléphone magique vibra. Un message de Mallory : "J'ai entendu parler de ce qui s'est passé au restaurant. Bien joué, mais sois prudente. Ils intensifient leurs recherches."
Je pris une grande inspiration, savourant le succès de ma dernière vengeance. Je savais que le syndicat des fées ne resterait pas inactif, mais j'étais prête à tout pour continuer ma rébellion. Chaque action me rapprochait de mon objectif final, et rien ni personne ne pourrait m'arrêter.
Je passai la journée suivante à renforcer mes protections et à planifier mes prochaines actions. La neige continuait de tomber doucement à l'extérieur, créant un cocon de calme autour de moi. La nuit tombait, et avec elle, l'envie de frapper à nouveau. Je me sentais invincible, prête à tout pour obtenir justice.
Alors que je préparais une tasse de thé, une idée me traversa l'esprit. Et si je laissais des indices pour les mener dans la mauvaise direction ? Une fausse piste pourrait les occuper un moment. Je pris une feuille de papier et y griffonnai quelques indications trompeuses. Je laissai le tout dans un endroit visible de mon chalet, bien sûr sous un sort de protection pour m'assurer qu'ils ne pourraient pas entrer facilement.
Je me préparai pour une nouvelle journée de vengeance, sachant que chaque action me rapprochait de mon objectif final. La rébellion était en marche, et rien ni personne ne pourrait m'arrêter. Le syndicat des fées allait bientôt découvrir de quoi j'étais capable, et le monde entier allait trembler devant la marraine la bonne fée en colère.
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Fée pas ci, fée pas ça
HumorFélicia, exaspérée de jouer la "marraine la bonne fée", en a assez d'aider toutes ces cruches des descendantes des princesses écervelées à atteindre leur fin heureuse. Mais où est la sienne? Ignorée par le syndicat des fées, elle se met en grève, d...