D comme déception

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Tu me crèves les yeux, tu me câlines de tes regards

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Tu me crèves les yeux, tu me câlines de tes regards. Je sais que ça ne va pas, l'autre jour, tu es rentrée avec moi. Lui ne t'a pas attendu, il est parti. Je suis soulagée, tu ne le verras plus. Parce que je crois qu'il en voit d'autres. Elles sont belles et charmantes, avec leurs cheveux qui tombent sur leurs oreilles rouges de froid. Il n'a jamais aimé être casé, m'as-tu confié. Il aime les jupes, il leur court après. Toi tu es plus pantalon. Et malheureusement, on ne peut pas voir en dessous. Je sais ce qu'il s'est passé ; il s'est lassé. T'as un peu perdu ta dignité. Je t'ai prévenue, hier, sous le cerisier, je t'ai dit qu'il ne t'aimait pas, finalement, qu'il aimait ton corps. T'as dû trop le faire attendre, je ne sais pas. Alors tu t'accroches, tu t'accroches à moi. Parce que je t'ai attendu, je ne suis pas partie. Pas comme lui. Tu es triste. Tu sais, il faut de tout pour faire un monde.

Mais hier tu m'as dit, tu m'as dit ce que tu avais ressenti. Quand il t'a laissée, en plan, sur la chaussée. Et ce mot, il commençait par un D. 

D comme D é C E P T I ON

l'amour poétiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant