Ce week-end, tu m'as ignorée. Je t'ai envoyé des messages, appelé, et j'aurais-même été prête à t'envoyer une lettre. Je me suis dit que ça ferait peut-être trop alors j'ai préféré m'arrêter à sept appels et dix-huit messages.
La nuit de vendredi, samedi et dimanche ont été un véritable cauchemar. Je me retournais sans cesse car je pensais toujours à toi et au toucher divin à laquelle ma bouche avait participé. Il n'y avait de nouveau plus que toi. J'ai refusé de manger ce que ma mère me proposa pour le dîner. Je me suis essentiellement nourrie de yaourt au cours de ces derniers jours. C'était la seule texture que mon corps acceptait d'ingérer. J'avais une brique dans le ventre, et les secondes étaient longues.
Chaque instant, j'espérais recevoir un signe de ta part. Tu aurais pu tout faire, mais tu n'as rien fait. Pourquoi ? Tu as peur ? Tu regrettes le fait de m'avoir embrassée ? Réponds-moi, c'est un rêve ou un cauchemar ? Je t'attends, et tu le sais. On dit que les filles aiment se faire désirer ; oui, c'est vrai, mais jusqu'où tu comptes aller ? Le temps n'est pas illimité, ma vie et ma santé non plus. Je t'en prie, dis-moi si tu m'aimes.
Tu me voies comme un insecte ; tu me regardes, me trouve jolie, fascinante, et une fois que je déploie mes ailes, tu attends que je meure d'épuisement. La représentation que tu te fais de moi ne devrait pas être celle-là. Certaines de ces petites bêtes ne vivent que trois jours. Leur nom commence d'ailleurs par un P.
P comme p a p i l l o n
(je ne veux pas finir comme eux, alors s'il-te-plaît, laisse-moi butiner ton cœur avant la fin.)
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l'amour poétique
RomanceAimer n'a pas toujours été facile. Même qu'au début, j'ai refoulé. Ou plutôt, je n'ai jamais accepté. Utile, mais ma poitrine est si fragile. Rare est ta chaleur, mortel est ton poison, ton venin, ma maison. an unfinished story