「 EPILOGUE 」

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Durant toute ma vie, le début de celle-ci, les vingt premières années, j'avais compris à quel point la vie était difficile

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Durant toute ma vie, le début de celle-ci, les vingt premières années, j'avais compris à quel point la vie était difficile. J'en avais fait les frais. J'avais vu mon monde s'écrouler et disparaître devant mes yeux. J'avais traversé des périodes qui avaient été compliquées, tant psychologiquement que physiquement. Des moments que je voudrais qu'aucune personne ne traverse tant elles sont difficiles et injustes.

Prendre des décisions, m'éloigner de ma ville natale m'avait fait sortir de cette période si sombre. Madrid avait été mon second souffle, mon moyen de m'en sortir même si je devais quitter mes proches restés à Toulon. Je savais qu'ils ne voulaient pas que je les quitte, mais au fond, ils savaient que c'était ce dont j'avais besoin.

M'éloigner pour tourner la page. C'était tellement plus simple à dire qu'à faire. Remonter la pente, ne pas flancher au moindre obstacle. Tenir le coup, tout simplement. Aller de l'avant, trouver un travail, me faire des amis, rencontrer des personnes incroyables. J'avais eu besoin de tout cela pour tirer un trait définitif à cette période.

Après des mois de douleur, j'y étais parvenue. J'avais tourné la page et j'avais repris ma vie. J'avais réussi grâce à toutes les personnes qui m'entouraient, à Coleen, mais aussi grâce à Antoine qui avait été à mes côtés malgré les moments pénibles. On en avait traversé des choses en peu de temps.

Notre début de relation chaotique et ces retrouvailles qui avaient sonné un nouveau départ. On en avait eu du mal, pas seulement au début, mais tout au long de notre histoire. On avait réussi et c'est tout ce qui importait. Coleen était heureuse, je l'étais à nouveau et c'est ce qui était important à mes yeux. On allait bien. On vivait.

J'avais eu de la chance. J'aurais pu mal finir et sombrer dans les ténèbres, mais j'étais toujours là, debout. Parce qu'au final, la vie n'est qu'une pute qui ne nous fait que des coups-bas, qui nous enterrent plus profonds qu'on ne l'est déjà, mais elle en vaut la peine. La peine de vivre, de ne jamais lâcher, de toujours y croire.

 La peine de vivre, de ne jamais lâcher, de toujours y croire

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it was behind happiness

thanks u for all

BEHIND HAPPINESS » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant