Livres Sur Les Moldus, Analyse De La Posture

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Cela faisait à présent une semaine. Draco en avait absolument besoin. De plus, les douleurs devenaient de moins en moins supportables, il avait à présent beaucoup de mal à les cacher à la jeune femme qui partageait le manoir avec lui. Il en avait besoin, comme une drogue. Sentir le vent sur ses cheveux, les bois du balai médiocre contre ses mains et les frissons qui l'envahissait. Avec mauvaise humeur, il descendit les escaliers de la gigantesque demeure et parvint à la bibliothèque. Celle ci avait une architecture particulière. Du ciel, elle avait la forme d'un sablier répété plusieurs fois à la suite, collé au bâtiment principal. Une serre était présente au dessus, sur le verre transparent du plafond. La grande pièce était constitué de grandes étagères remplissant tout l'espace du mur. Dans les plus grosses parties du sablier se trouvaient des fauteuils moelleux, d'un vert profond. Les plantes verte donnaient à la bibliothèque une atmosphère apaisante. Cela n'influenca en aucun l'humeur massacrante du jeune homme qui prit avec violence un livre et s'assit sur le velours sapin du meuble à côté de lui. Il lut le titre du livre. Si il en lisait un, valait mieux savoir à quoi s'attendre. " Vie d'une moldue : l'incroyable épopée de Kendall Symphonie"
Sur la couverture, une femme rondelette souriait de toutes ses dents, avec une sorte de boîte rectangulaire dans ses mains. Celle ci vibrait de toutes ses forces, comme si quelque chose à l'intérieur cherchait à s'en échapper.
Son père avait fait pression pour que Draco n'assiste pas au cours sur l'étude des moldus. Il ne savait rien d'eux, et n'avait jamais voulu en savoir, justement. Ces gens le répulsaient auparavant. Maintenant... Il supposait qu'il n'en avait plus rien à faire, tout simplement. Il ne voulait plus penser. Intrigué par l'image, il ouvrit le livre.

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Il était assis dans son fauteuil, un livre à la main. Sa silhouette d'abord. Malgré lui. Il se recroquevillait en baissant les épaules et la tête. Ensuite, la manière dont il tournait les pages. Lentement, timidement. Il essayait visiblement de prendre le moins de place possible. De profil, on pouvait voir que son visage fin était crispé dans une infinie souffrance. Elle avait l'impression que elle n'arriverait jamais à lui arracher un sourire, un rire, une étincelle d'espoir, que cette lueur de tristesse serait éternelle dans son regard, son cœur. Que cette souffrance la boufferait.

JOYEUX ANNIVERSAIRE MAGGIE !!!!!!

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