Je ne pense pas pouvoir décrire l'histoire... Elle est encore mouvante, inachevée, et elle peut basculer à tout instant dans un autre monde que celui imaginé tout juste avant... Elle parle de Draco, et d'Hermione. Ils sont différents. La guerre a la...
Draco se retrouva emporté dans une tornade brune. Ah. Noël. Enfin, le monde s'arrêta de tourner autour de lui. Sa vue un peu brouillée se posa sur Hermione, belle comme un ange. Ses joues étaient roses d'excitation, son regard brillait et son sourire magnifique illuminait son visage.
Il lui répondit d'un ton morne :
- Ce n'est qu'un jour comme les autres...mais joyeux Noël, Hermione.
- Ah non ! Aujourd'hui, c'est un jour spécial... Tiens !!
Elle tenait entre ses mains un cadeau. Il était d'un vert sombre, presque noir. Son ruban doré était méticuleusement noué. Draco leva les yeux au ciel, et reposa son regard sur Hermione. On voyait dans ses yeux qu'elle était heureuse. Heureuse de lui offrir ce cadeau, heureuse de lui faire plaisir. Le père de Draco lui avait dit un jour :
"Personne ne te feras de cadeau. Il faut se les procurer soi-même, Draco. Tu seras toujours seul parmi ces mécréants."
Aujourd'hui, son cadeau n'était pas cette ridicule petite boîte rectangulaire, mais c'était elle. Elle valait bien plus que les bonbons quotidiens de sa mère, que le nouveau balai de son père ou que le nouveau costume des deux parents réunis. Non, ce n'était pas comparable. Tout ce qu'il voulait, c'était poser son fichu cadeau, et lui dire merci. De lui avoir offert ce cadeau dont il ne savait rien encore, mais surtout de lui avoir sauvé la vie. Si elle n'était pas là, il errerait sans cesse autour de ces pensées noires tournant dans sa tête. Il aurait perdu l'espoir, qui l'aurait abandonné dans le gouffre sans fin de la mélancolie. Cette mélancolie lui aurait fait goûter plus de larmes amères qu'ils n'en versait aujourd'hui, et cela ferait longtemps qu'il serait allé rejoindre les étoiles.
Il aurait aimé lui dire je t'aime. Il ne le disais jamais. Pas parce que c'était difficile, mais car pour lui, l'amour n'existait pas. Après la mort de Juste, comme pour se consoler, et peut être plus pour sombrer dans une sorte de cycle d'inconscience, il se répétait ces trois règles :
- Le bonheur n'existe pas - L'amour est impossible - Rien est grave
D'une certaine manière, cela marchait. Ces règles s'étaient gravées dans sa tête, et ne le quittait plus. Mais Juste était une partie de lui inoubliable. Il lui resterait toujours un moment de joie rattaché à elle au fond de lui. Un souvenir d'été, le vestige de son odeur dans l'air, où sa silhouette derrière lui, qui le protégeait. Il se l'imaginait souvent, quand il était là bas. Dans les murs froids de sa cellule, il l'entendait.
Je crois que c'est à ce moment là qu'il est devenu fou. Dans les tréfonds de mon imagination, il y avait Draco, seul dans cette pièce humide. Cela me faisait tellement de peine que je lui inventait des souvenirs avec elle. Je lui faisais sentir sa présence, son odeur, et pendant un instant, sa lucidité revenait au galop. Mais je m'égare.
Draco sourit, et lui dit merci. ----------------------------------------------------------------------------------
- Déballe-le.
Elle le fixa, il sourit, et lui dit merci.
Elle était heureuse. Pour elle, le faire sourire était le meilleur présent qu'il aurait pu lui offrir. Elle regarda ses lèvres et se dit que finalement non, mais ça pourrait attendre.
Hermione reporta son regard sur la boîte que Draco déballait. Le papier vert fut arraché, laissant place à un étui en cuir noir. Sur l'objet, il était gravé : Iris Beauvais
- Iris Beauvais? Comme Violetta Beauvais, la fabricante de baguette magique ?
-... En Amérique, personne ne te connaît. J'ai pu lui donner toutes les informations nécessaires pour te la faire. Il y a toujours des chances qu'elle ne s'adapte pas à toi, mais j'ai pris le risque...c'est la baguette qui choisit son sorcier, non ?
Ses mains tremblaient, mais il ouvrit quand même la boîte. Sur un velours vert se tenait la baguette. Il leva un sourcil et se tourna vers Hermione, qui affichait une mine stupéfaite. Il n'avaient jamais vu de leur vie une baguette aussi blanche. Elle semblait dégager une énergie particulière, qui se répandait dans toute la pièce.
À côté de la baguette était déposé un parchemin. Draco l'ouvrit, et tout deux lurent :
Beauvais & Co vous présentent un tout nouveau prototype de baguette, spécialement adapté à vous. Nous espérons que le produit sera à la hauteur de vos attentes.
Fabrication :
L'arbre du Gondor fut découvert par le célèbre sorcier (quand je trouve pas de personnages sur Pottermore, je prend des Moldus, comme on dit chez nous) Christophe Colomb. Au cours d'un de ses périlleux voyages, il découvrit une terre nommée " Middle"( Terre du milieu,toi même tu connais). La seule preuve de l'existence de cette nouvelle terre fut un gland de cet arbre, que nous faisons pousser dans nos ateliers. Malheureusement, Colomb mourut sans apporter plus de précision sur l'emplacement du territoire. L'arbre et la terre découverte tombèrent dans l'oubli, mais la famille Beauvais garda ce spécimen. Il n'a jamais été adapté pour les baguettes, jusqu'à vous, Mr Malfoy. Selon nos expertises, ce bois pourrait s'adapter aux personnes perdues, comme la terre dans laquelle on l'a découvert. C'est la première baguette que nous concevons avec ce bois.
La baguette possède un crin de sombral, considéré comme digne des sorciers ayant vaincu la mort. Sa longueur est de 7.8 inch- 20 cm (personne dont la personnalité est trouble, voir déficiente) et est d'une épaisseur moyenne.
Nous espérons que le produit envoyé sera conforme à vos attentes. Nous vous souhaitons un excellent Noël et une belle fin d'année,
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