✨ Charpitre XII : La confession (2) ✨

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Dès notre première rencontre tu m'as vraiment  fait de l'effet. Ton inconscience et ton air
'' je n'en n'ai rien à foutre ''
m'ont grave séduit. Aujourd'hui j'éprouve le besoin de te parler de mes peines et de mes soucis.

J'ai grandis sans mon père tout comme toi sauf que le mien je ne le verrai plus jamais. Mon père est décédé lorsque ma mère était enceinte de moi. Elle en était à son septième mois lorsqu'on lui annonça que celui-ci avait eu un accident de la circulation et qu'il n'avait pas survécu.

Ce soir là, ils fêtaient leurs deux ans de mariage et ce qui devait être un moment de réjouissance et d'amour se transforma en un moment de douleur. Le choc fut tellement énorme que ma  mère eu des contractions sur le champ et perdit les os. C'est ainsi qu'elle m'enfanta.


Depuis lors, celle-ci qui était directrice marqueting d'une d'agence d'import transport c'est toujours battu pour m'offrir une vie paisible et me mettre à l'abri du besoin. Mais elle ne réussissait pas à faire son deuil. Elle avait même promit en la mémoire de mon père de ne plus jamais avoir de relations amoureuses. En grandissant, je me sentais vraiment seul. Il me manquait la présence d'un père et aussi le fait que ma  mère soit tout le temps partie n'arrangeait vraiment pas les choses. Ne pouvant me donner ni frères, ni soeurs, celle-ci joua de ses relations et pus adopter une petite fille entend que mère célibataire. Ma sœur adoptive Mélanie n'a jamais su qu'elle n'était pas ma sœur biologique.

De plus je l'adore et je l'aime comme si nous étions du même sang. Nous vivions une vie paisible tout les trois. Je venais d'entrer au lycée et ma soeur elle était au primaire quand ma mère découvrir qu'elle souffrait d'un cancer du seins droit à un stade très avancé. Elle qui commençait à reprendre goût à la vie ce vît confronté à cette horrible maladie. Plus les années avançaient et plus sa santé se dégradait. Jusqu'à ce qu'elle tombe dans un profond sommeil, un sommeil dont elle ne sait plus jamais réveillée.

Tu ne sais pas ce que c'est que de te réveiller un bon matin et de te rendre compte que ta mère ton unique mère. Ta seule raison de vivre ne vie plus. Ce sentiment là, je l'ai connu et ceux beaucoup trop tôt.  Ma pauvre soeur passait toute ses journées en larmes. Comme j'aurai aimé qu'elle n'est pas à passer par là!?

Toute cette douleur me terrassait mais il fallait que je garde la tête haute pour ma sœur. Mon père selon les dits de maman était un étranger sur ces terres. Il avait tout quitter du jour au lendemain, maison,famille, amis pour pouvoir vivre son histoire avec maman. Il était parti de rien mais avait réussi à se construire une vie paisible avec la femme qu'il aimait plus que tout au monde.

Leur mariage n'avait pas été vue d'un bon œil par ses proches. Mais par amour pour elle il leurs tenus tête conséquence il fut renié par ces derniers. À présent la seule famille qui lui restait c'était maman et sa progéniture qui grandissait en elle. Je sais donc rien de sa famille à lui. Maman toujours prévenante demanda à son frère aîné de nous prendre en charge si jamais elle venait à quitter ce monde. Elle lui demanda de nous considération comme les enfants qu'il n'a jamais eu.

Comme si elle avait su à l'avance que ses jours parmi nous tirait à leurs fins. Mon oncle pour honorer sa promesse faite à maman avant son départ vînt nous chercher et nous quittons Nantes pour Paris.
Celui-ci n'avait pas d'enfants sa femme étant stérile. Il avait proposé qu'ils en adopte mais celle-ci réfusait catégoriquement l'idée d'élever un enfant qui n'était pas le sien.

Notre présence donc sous son toit la déplaisait énormément mais elle nous supportait néanmoins à contre cœur. Nous continuons d'aller à l'école à notre plus grand bonheur et à nous adapté à notre nouveau foyer même si celui-ci n'était en aucun cas comparable à l'ancien.
Nous finîmes par nous adapter à notre nouvelle famille que le destin s'était chargé de nous imposer. Ceux jusqu'à ce que mon oncle meurt à son tour d'un cancer du foie.

À partir de ce moment ma tante
( sa femme) changea carrément d'attitude en vers nous. Nous étions comme inexistant pour elle. Elles nous négligeait,ne s'occupait plus de nous . Elle n'en n'avait juste rien à foutre de nous et ne manquait pas d'occasions pour nous le faire savoir.  Il vînt un moment même où elle ne payait plus nos frais de scolarité. J'étais en 1ère et j'avais à moi seul la charge de ma sœur et de moi même. Quelle ironie! Un enfant qui à la charge d'un autre enfant...

Je peux te dire que ce ne fut pas du gâteau. Je dormais souvent le ventre vide car le peux de nourriture que j'avais réussi à rapporter n'était pas assez pour deux. Je préférais donc m'en priver pour que ma sœur puisse avoir le ventre plein je lui mentais en lui disant que j'avais déjà pris mon repas chez un ami avant d'entrer.
Au moins le ventre plein elle oublierait un temps soit peu le cauchemar qu'elle vivait.

Je ne connaissais rien de la vie et j'avais vraiment peur car j'avais personne pour me protéger et me guider. Néanmoins l'amour que j'ai pour ma sœur m'a permit de dépasser ma peur. Il me fallait coût que coût survivre et me démêler pour que ma sœur puisse continuer d'aller à l'école....

Chronique De Célia : Pour Toi J'aurai Tout Subi { En Réecriture } Où les histoires vivent. Découvrez maintenant