Salut *évite une chaise* Bon c'est déjà l'épilogue Je veux vous remercier d'avoir lu ce livre jusqu'au bout, merci à tous mes lecteurs, mes correctrices, celles qui ont survolé les chapitres et qui m'ont fait des commentaires constructifs sur ce livre, je ne pensais pas avoir 1k de vues et plus de 100 votes sur ce livre (à moins que Wattpad disjoncte - ce qu'il fait souvent ces derniers temps x)). Je ne saurais comment vous remercier, merci infiniment, merci de lire des écrits assez clichés et niais d'une fille de 14 ans ^^' J'espère que vous allez apprécier ce chapitre ^^ Bonne lecture!! Ps : ça serait bien de l'écouter avec Will last forever de AKMU (en média)
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« Veuillez suivre les flèches en jaune pour joindre l'aéroport de Tokyo-Haneda, dicta la voix féminine. »
Le jeune homme suivit les nombreux bruits de pas et avança dans la même direction qu'eux. Il tapotait régulièrement son petit bâton blanc sur le sol pour ne pas se frapper à un quelconque obstacle. Sa taille avait légèrement augmenté de quelques centimètres et une mince couche de cheveux couvrait sa tête. Les rations n'étaient que très pauvres pendant son entraînement et encore plus sur le front, mais la plupart de son temps servait à développer son endurance et lui apprendre des techniques pour se préparer au front, et franchement, ce fut une grande réussite.
Sa cécité, n'étant pas un problème, mais un avantage, lui servit à développer ses autres sens et lui facilita grandement la vie dans ses habitudes. La mort le rencontra presque à quelques moments, mais, heureusement, il ne la vit jamais et espérait ne jamais la voir.
Épaules légèrement voûtées, il avança silencieusement dans la foule de voyageurs et atteignit dans la salle d'attente. Une heure plus tard, un vieil homme vêtu de noir vînt lui tapoter le dos et le dirigea vers un taxi pour handicapés.
Après s'être confortablement installé, il ressentit un énorme chagrin d'un désir inachevé.
Un très grand regret.
Celui de ne pas avoir pu exprimer ses sentiments à son merveilleux infirmier, de ne pas lui avoir dit de l'attendre pour son retour et finalement, de ne pas l'avoir assez remercié.
Toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête, peut-être que l'infirmier avait réussi à l'oublier, mais pour l'aveugle, ce n'était aucunement le cas. Il s'imaginait qu'actuellement, Eren vivait avec un autre homme dans leur magnifique petite maisons et qu'ils s'aimaient beaucoup.
« Au moins, il est heureux, pensa Rivaille. »
À cette soudaine idée, une larme perla sur la joue de l'homme suivie de plusieurs autres et de sanglots étouffés. Il essuya rapidement ses larmes à l'aide de son petit mouchoir et le frotta sur son nez par la même occasion en reniflant bruyamment. L'oubli de cet être représentait un objectif ardu pour l'homme de vingt-neuf ans.
Il avait reçu des dizaines de lettres du plus petit, mais n'osait jamais répondre. Le plus petit, quant à lui, s'inquiétait énormément pour le plus grand dû aux petits flashs infos des nouvelles.
Arrêtant la réflexion de l'aveugle, le chauffeur se gara près de son appartement, le passager paya et embarqua ses valises pour ensuite se diriger vers le bloc d'habitations.
Arrivé dans son appartement, il se défit immédiatement de tous ses bagages et entra dans sa chambre. Dès son entrée, de grands bras l'enrobèrent et une petite tête vint se déposer sur son épaule.
« Bon retour, Rivaille, commença le plus jeune. »
Cette voix ébranla l'aveugle. Il se retourna et serra l'autre homme aussi fort qu'il pouvait. Ses yeux s'embuèrent et une larme se forma suivie de plusieurs autres. Il n'y croyait pas, tout ce qu'il pensait était faux et il avait pu retrouver son infirmier après tant d'années.
Les deux garçons ne voulaient pas lâcher prise, ils ne voulaient plus se perdre, plus jamais.
« Eren, je t'aime, dit le plus vieux entre deux sanglots.
— Moi aussi, je t'aime, Rivaille, continua le plus jeune. »
Après cette phrase, le garçon qui avait lancé cette dernière phrase se détacha du plus vieux et le poussa doucement sur le mur mitoyen de la chambre. Leurs nez étaient sur le point de se toucher et le plus grand en taille fit le premier pas en embrassant le plus petit sur la clavicule.
« Rivaille? débuta l'infirmier.
— Oui? répondit le plus petit en taille d'une voix hésitante en frémissant légèrement.
— Tu penses que des larmes gênent dans un baiser? »
L'aveugle ne perdit pas son temps et scella ses lèvres à ceux de la personne en face de lui. Dès ce contact, des feux d'artifices vinrent par milliers et ils surent que leurs sentiments ne s'étaient pas effacés, mais au contraire renforcés.
Leur baiser était moins maladroit que le premier et le plus grand dirigeait toujours le plus petit. Le noiraud pouvait sentir le sourire du plus grand à travers ses lèvres et il s'en réjouissait. Ils s'arrêtèrent parfois à quelques moments pour reprendre leur souffle, mais reprirent quelques fractions de secondes après. Ils se dévoraient presque. C'était assez normal, ils ne s'étaient pas vus pendant presque quatre ans et avaient besoin de récupérer ce temps perdu.
Le brun, impatient, invita sa langue dans le baiser et monta instantanément la température de la pièce. Le noiraud l'inséra à son tour et un baiser endiablé débuta. Dès lors, rien ne pouvait les arrêter. Les deux organes dansèrent dans la bouche des deux hommes avec un amour dévoué et une bosse pouvait se faire sentir dans les pantalons de chacun des deux protagonistes. Ils se voulaient et n'allaient pas reculer.
Rapidement, un chandail se trouva sur le sol suivi d'un pantalon et la liste s'additionna pour terminer avec deux boxers lancés à la hâte. Des bruits de grincements se fit entendre du lit et la nuit fut celle des plus exceptionnelles.
L'infirmier avait pu enfin retrouver son aveugle.
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Et voilà la fin, j'espère que vous l'avez apprécié, merci d'avoir suivi Aveugle, même si je n'étais clairement pas très régulière (j'en suis vraiment désolé). Merci pour les 1k de vues et tous ces votes encore ;-; Merci d'avoir lu chaque chapitre et avoir attendu la suite, même si je n'ai pas tellement confiance en mes écrits, j'ai aimé écrire cette histoire et vous la partager ^^ (allez je me répète, dsl) J'expérimenterai quelques bonus un peu plus tard dans le mois, mais je décevrais préparer une sad end pour une autre version de l'épilogue. Non, je ne ferai pas de bonus lemon parce que je n'en ai jamais écrite, je suffoque quand j'écris une scène de baiser, alors imaginez avec une scène de lemon x') Bref, sur ceux, je vais partir m'enterrer 12 pieds sous terres (sofuckingay je viens rejoindre ton histoire pr quelques temps) pour me cacher de ce chapitre si niaisement écrit ;-; À la prochaine (si je vous revois sur mes autres histoires) ^^ (encore merci ❤️)
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