Alyssa Bennett

Nouveau POV

Je regarde Lyssa, ça doit faire un moment qu'elle attend que je réponde. Je la prends dans mes bras, elle enfouit sa tête dans mon cou.

-Déjà quand tu es arrivée dans ma "prison" j'ai ressenti de l'affection pour toi. Quand je t'ai vu grelotter de froid dans le salon parce que Damon t'avais dit de rester sur le fauteuil j'ai pas pu m'empêcher de me demander ce qu'une jolie fille comme toi faisait avec lui...Et je t'ai mis une couverture. Mais je crois que j'ai commencé à comprendre que je t'aimais le jour où je t'ai emmené avec moi à Portland et que tu n'arrêtais pas de me demander si le repas était prêt. On a discuté et j'ai vraiment apprécié ce moment avec toi.

Je sens ses ongles s'enfoncer dans mon bras. J'ai dû lui rappeler un mauvais souvenir.

-Le jour où,...

Elle allait parler mais je la coupe

-Ce même jour où je t'ai poignardé, fais un sort de confinement sur ma maison pour t'y coincer pendant deux mois, que je t'ai pris tes pouvoirs et... Que je t'ai laissé seule en 1994. Je t'aimais mais je ne pouvais pas mettre ma vengeance de côté.

-Pour ma part je t'ai toujours trouvé canon mais j'avais peur... Peur de tomber amoureuse de quelqu'un qui m'avait dit comment il avait tué ses frères et soeurs 18 ans plus tôt. Je me suis battu contre l'attirance que j'avais pour toi...Et j'ai réussi...Jusqu'à ce que tu me tire de sous ce lit, on a failli s'embrasser mais Elena est arrivée

Elle me regarde en se mordant la lèvre. Je la trouve extrêmement sexy quand elle fait ça. Comme elle ne dit rien, je comprends qu'elle est gênée. Elle a un air innocent, elle a l'air d'un petit lapin timide.

-Quoi ?

-Valérie...Pourquoi tu me fais ça Kai ?

-Valéry avait un gros faible pour moi quand on était en 1903. Elle ne s'est jamais nourri de mon sang au contraire. C'était elle qui m'aidait à retrouver la forme, qui m'aidait à préparer le repas.

Elle a été sympa, je l'ai aidé mon tour.

Je sens à nouveau les ongles de Lyssa s'enfoncer dans ma peau.

-Je ne l'aurais pas connu si tu ne m'avais pas laissé pourrir en 1903

-J'en ai marre là...Je t'ai pas piégé en 1903

Je la regarde sans vraiment comprendre

-C'est Damon, Bonnie, Elena et Jo qui ont décidé de te laisser là-bas, je n'étais pas au courant Kai...Tu sais y a un moment où j'étais prête à tout pour te tuer. Même te tuer moi-même, mais je ne t'aurais jamais laissé là-bas.

-Tu dis la vérité ?

-Oui...

Je ressens à nouveau ce sentiment étrange. Celui que j'avais ressenti quand j'avais poignardé Lyssa. Le même que lorsque je l'avais lié à Elena...La culpabilité. Et c'est vraiment une putain d'émotion. Je suis en colère contre moi et je m'en veux...Je souffle, les sentiments c'est dur. J'aurais pu prendre tout de Luke...Sauf la taille, c'était un nabot et le côté gay ça n'aurait pas posé problème...Et vu que Luke était homo c'est moi qui aime Lyssa. Ce sont mes sentiments et ceux de personne d'autre.

Je prends le bras de Lyssa et la ramène vers la cave

-Arrêtes, me dit-elle avant que j'ouvre la porte, c'est bon.

-Il fait que tu ailles jusqu'au bout de ce que tu fais. Je vais t'y aider

-Quoi ?

J'ouvre la porte, Damon et Stefan lèvent la tête vers nous tandis que Lily dort encore. Je lâche Lyssa

-Qu'est-ce que tu lui as fait ? Me demande Stefan

Je ne prends pas la peine de répondre et ramasse le sac de Lyssa, je l'ouvre et prend un pieu en bois avant de m'approcher de Lily

-Kai ?! Tu n'vas pas la tuer alors qu'elle est inconsciente, s'indigna ma copine

-Kai ! Arrête ! Hurla Stefan

Je n'y fis rien et enfonca le pieu dans le cœur de Lily dont le corps se flétrit aussitôt. Damon s'en fichait royalement mais Stefan pleurait, je vis Lyssa porter sa main à sa bouche avant de sortir. Je regarde Damon.

-Je suis au courant que toi et Bonnie vous m'avez tendu un piège. Aujourd'hui j'ai tué cette chère Lily, ensuite ça sera Stefan et dès que j'aurai localisé Elena Gilbert je la tuerais

-Tues-moi autant de fois que tu veux mais ne touches ni à Elena ni à Stefan

-Tu crois encore au père Noël, dis-je en sortant.

Je sors et vois Lyssa adossée contre la porte

-Elle n'ai même pas pu dire au revoir à Stefan

-Lily était tout sauf une mère.

-Qu'est-ce que t'en sais ?

-Sa famille c'était ces vampires qui faisaient de la magie. Elle aurait passé ses dernières secondes à te maudire de les avoir tués.

Je lui prends les mains

-Il faut que tu continues. Y a encore des gens qui vont devoir payer ce qu'ils t'ont fait...

Et le prochain sur ma liste s'appelle Jeremy Gilbert.

Je souffle et vais voir Valérie. Elle dort encore, je souffle et sort le petit objet de ma poche. Je le regarde un moment : c'est mieux comme ça Kai. Je le porte à ma bouche et le perce et avale tout son contenu. Ce que je ne savais pas c'est qu'il aurait sur moi un effet soporifique presque immédiat. Je tombe sur le lit près de Valérie...

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Je sens une main se balader dans mes cheveux. J'ouvre les yeux et voit Val

-Bonjour, me dit-elle,...Tu l'as faits n'est-ce pas ?

-Kai !

J'entends Lyssa m'appeler, je me redresse subitement et la vois passer la porte

-Qu'est-ce que vous faîtes ? Me questionne-t-elle au bord de la colère

C'est vraiment super de la voir comme ça, même si j'aimais aussi bien la gentille fille que j'ai rencontrée en 94, celle-là me va parfaitement.

-Je t'ai posé une question. Et toi enlève ta main de ses cheveux, dit-elle à Valérie

-Non mais de quoi je me mêle ? Lui répliqua la rousse, tu vois pas qu'tu déranges ? J'étais tranquille avec Kai et là tu es de trop.

-La seule raison qui fais que tu sois en vie c'est qu'il t'ai sauvé mais au cas où tu ne le saurais pas il attend quelque chose de ta part et dès qu'il l'aura tu ne seras plus qu'un tas de cendres.

-Tu le crois vraiment, questionna Valérie, moi, je crois plutôt qu'il me fait confiance car nous sommes amis et qu'il tient à moi. La preuve, il ne t'a même pas dit qu'il avait pris le remède.

-Quoi ?!

Je me retiens d'étrangler Valérie quand Lyssa s'approche et je crois qu'elle est en colère

-C'est vrai ?

̶ Pendant mon séjour forcé en 1903, je suis allé sur cet île avec "mes nouveaux amis" pour aspirer les pouvoirs de ton ancêtre Quetsiyah et par la même occasion, je me suis procuré la cure, juste au cas-où, expliquais-je. Être un vampire est une vraie contrainte.