Neuf

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PDV Kenna :

J’ouvris les yeux et au lieu de voir mes murs violets et ma commode blanche, je vis des murs blanc et une commode brune. « C’est quoi ce bordel ? » gémis-je endormi.

J’entendis un rire rauque à côté de moi et je soufflai. Je me retournai pour voir Harry avec ses boucles toutes affalées sur l’oreiller, les yeux toujours fermés. Il avait l’air si mignon mais attendez, pourquoi suis-je dans le lit avec lui ? Et pourquoi son bras est sur ma taille ? Et pourquoi j’ai été si confortable ? J’ai essayé de soulever son bras mais son emprise était trop forte et il l’a serra encore plus quand je tentai de m’en échapper.

« Harry, laisse moi ! » criai-je. Ma voix se brisa à la fin à cause de ma fatigue. « Qu’est-ce que je fais encore là ? »

Les yeux d’Harry s’ouvrirent enfin et il me regarda avec amusement, « Tu ne te souviens vraiment de rien ? » Harry leva un sourcil.

« Non. » dis-je confuse, « Je devrais ? »

Harry se contenta de rire et tourna sa tête.

« Harry ! »

« Hmm ? » fredonna-t-il.

« Tu. Es. Con. » Dis-je les dents serrées.

« La nuit dernière, tu étais sur moi. » Harry se retourna à nouveau.

« Qu’est-ce que tu dis ? Non, c’est pas vrai. » Répondis-je sûre de moi.

Combien de verres est-ce que j’ai bu ?

« Tu étais totalement ivre. » rit-il, « Tu veux déjeuner ? »

« Non ! C’est quoi ce bordel ? » Demandai-je. Ne peut-il pas dire que mon seul désir était de me débarrasser de lui ?

« Crêpes ou gaufres ? » dit-il, m’ignorant complètement. Il sortit du lit.

« Qu’est-ce que j’ai fait hier soir puisque je j’étais totalement ivre ? » questionnai-je ignorant sa question.

« Et bien, tu as commencé à jouer avec ma chemise. »  Il baissa ses yeux et se mit à rire : « Tu m’as embrassé, ce qui m’a surpris, mais bon, je ne me suis pas plaint. » Il ferma ensuite ses yeux sur moi. « Et puis, tu m’as dit de te ramener à la maison et j’ai dit ‘Non’ parce que je ne voulais pas profiter de toi » dit-il. J’étais surprise par moi-même mais aussi par Harry. Je lui suis reconnaissante qu’il n’ai pas profiter de moi dans l’était où j’étais. Il aurait été un trou du cul.

« Alors ? » Je lui fis signe de continuer.

« Tu me suppliais et me taquinais. » continua-t-il. J’ai écarquillé mes yeux le faisant rire, « Et puis ton amie t’as dit que vous devez partir parce que tu avais assez bu et tu lui as répondu : ‘Non ! Va te faire foutre par ton copain ! Harry me prend.’ » Dit-il en riant, « Qu’est-ce que c’était drôle. »

« Ouais, ouais. Ensuite ? »

Alors, tu m’as pratiquement traîné jusqu’à ma voiture. Forcé à conduire et à te ramener chez moi. »

Freak (VF) // H.StylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant