Chapitre 8

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Kacchan

J'avais comme un sensation de déjà vu en ouvrant les yeux sur un plafond blanc. Sauf qu'en tournant la tête, Deku n'était pas là. Je voyais la ville qui commençait à s'illuminer lentement. Il devait être entre 17h et 18h mais quel jour ? Bonne question... On frappa à la porte.

- Ouais ?

All Might passa la tête par le cadre de la porte.

- Je peux entrer ?

Surpris, je me contenta d'hocher la tête. Il entra et se posta entre la vitre et moi.

- Jeune Bakugo, quand on envoie des messages de détresse, on évite de tomber dans les pommes pendant qu'on le fait !

Et en plus, il me disait ça en souriant comme un débile.

- Merci, je suis au courant ! Sinon, vous avez réussi à arrêter Shigaraki ?

- Le temps qu'on encadre les lieux, il n'y avait plus aucune trace de lui.

Il soupira bruyamment.

- Votre classe va sembler vide à la rentrée...

- Il y en a beaucoup qui ont été agressés ? 

- Presque toute la classe, oui. La plupart des élèves vont bien ou sont juste blessés mais sans gravité. Certains n'ont pas eu cette chance.

Un silence insoutenable s'installa. Une seule question restait sans réponse.

- Vous savez où est Deku ?

- Deku ? Ah, Izuku, tu veux dire ? Et bien, il est entre la vie et la mort en soins intensifs. Je ne veux pas te donner de faux espoirs alors je préfère te dire que son état est indéterminé pour le moment.

- Qui vous dit que je me préoccupe de lui ?

- C'est toi même qui a posé la question, je te rappelle.

- C'est pas faux.

- Tu ne m'en voudras pas mais, il y a encore plein d'élèves que je dois voir ! À plus tard, jeune Bakugo !

Il referma la porte et je m'allongeais sur mon lit.

- C'est ça, à plus tard...

On s'était fait avoir comme des bleus. Mon portable vibra sur ma table de chevet et l'écran afficha "Tête d'orties". Je décrocha de suite.

- Allô ?

- Katsuki ! Tu es debout ?

- Si je te réponds ? Bien sûr que je suis réveillé du con !

- Ça fait du bien d'entendre ta douce voix dans mes oreilles.

- C'est ça, fous toi de ma gueule...

- Tu as eu de la chance quand même.

- Pourquoi ?

- Ben, tu t'es battu contre le gars aux mains sans te faire avoir !

- Ouais... C'était pas si différent que de se battre contre les gens de la classe.

- Arrête ! Il devait être bien plus fort que ça. Je suis passé te voir mais on m'a dit que tu n'étais pas encore réveillé. Je peux passer ?

- Si ça te fait plaisir...

- Tu as des nouvelles de Izuku ?

- ...

- Hé oh ? Tu es toujours là ?

- Hein ? Ouais, ouais...

- Ça va ? Je t'entends... Tu pleures ?

Alone but not lonelyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant