2~

54 3 0
                                        

De  grosses gouttes retombaient à chaque milli-secondes  sur le carreaux de la voiture qui nous ramène à la maison et ce temps nous indique que nous sommes bientôt arriver? Une fois notre demeure en vue, je remarque que tout semble bien triste par rapport au magnifique couché de soleil auquel j'ai eu droit il y a de cela quelques heures. La nuit noire recouvrait une partie de mes pensées et tout cela manquait de faire retomber mon moral à zéro, plus qu'il ne l'était déjà en tout cas. Notre carrosse s'arrêta, et je me hâta de descendre, goutter à la chaleur froide de la pluie. Les petites bulles d'eau venaient se marier à mon corps avec violence tandis que mes parents se dépêchaient de sortir tout l'attirail de vacances. Je ne tarda pas à rentrer à mon tour. La chaleur de la maison me réchauffa et je ne cracha pas sur un peu de chaleur, J'ôte mon sweat pour le suspendre à l'escalier et m'affala sur le canapé. Mes parents re-rentrer à chaque valises en un manège répétitifs. Je ne leva pas le petit doigt, je sais qu'ils aiment quand je ne touche à rien. Une fois tout cela finis, a mère se tourna vers moi, satisfaite, deux mains sur les hanches. Elle s'avança et vint poser un  baiser sur mon front. 

"- Tu peux aller dormir maintenant"

Je ne l'écouta pas deux fois qu'une et monta l'escalier deux à deux. Une fois arrivé dans ma chambre, toujours aussi bien rangé, je m'allongea lourdement sur le lit avant de poser mon regard sur le velux au dessus de moi. Je me redresse, l'ouvre et passe la tête en travers pour humer le parfum d'après-pluie. Je retombas sur mon lit et écouter le bruit régulier de la pluie qui, ayant fini son travail, retombait en un "ploc" bien distinct. L'air frais engouffra la pièce et je me laissa tomber dans les bras de Morphée avec la douceurs de ces airs. 

9h20. Je me réveille toujours dans ces eaux-là. Le soleil éclaira la pièce en des rayons lumineux et me décide à bouger. Je regarde le calendrier accroché à côté de ma porte et le remis à jour. On reprenait du service aujourd'hui! Alors je me met à compter les jours qui me séparaient de cette rentrée. J-8. Alors que je réunis mes cheveux en un chignon parfait, ma mère fait irruption dans ma chambre

"-Bonjour Angie ma fille~~ Claironna ma mère en déposant le linge utiliser lors des vacances, ses yeux s'arrêtèrent sur le calendrier que je venais d'arranger d'un gros "8" rouge sur cette date d'aujourd'hui. 

-Ouhh~ déjà d'attaque pour la rentrée? Repris-t-elle. Elle rit e sa bonne humeur égaya ce début de journée; D'ailleurs, dit-elle plus sérieusement, Tu te sens d'attaque? 

- Ouais, c'est bon, tout sera nouveau, tout commence, ça me va! Répondis-je assurément en déambulant dans la pièce. Ma mère s'assit sur le lit, elle avait besoin  de discuter, je le sentais. Alors je pris ma chaise roulante et me plaça face à elle. 

- J'espère que tout ira bien pour toi ma chérie."

Son ton se fit plus ou moins grave. Elle s'inquiétait cela était sur, si elle ne m'avait pas abandonnée un million de fois, peut-être aurais-je eu de la compassion à son égard. J'hoche alors la tête et lui assure que tout ira bien.

Elle sort alors doucement de la pièce, refermant doucement la porte derrière elle, signe que mon père dormait encore. 

Je lacha un soupir de soulagement et retomba contre ma chaise. 

Il était vrai que je n'appréhendais pas bien cette année à venir. Mais je crois que l'idéal serait de rester discrète et se faire le moins d'attaches possibles, au prix que les séparations coûtent; autant ne toucher à rien de ma vie sociale inexistante. 

Je me fit alors la promesse de rester asociale cette année, pas de filles, pas de garçons. Point un trait. 




PASSEZ, PASSÉ, PASSE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant