PASSEZ, PASSÉ, PASSE

3~

Deux jours avant la rentré, la chaleur de l'été commence à disparaitre sur mon visage pendant que je slalome entre les rues de ce nouveau quartier duquel je suis parti à la découverte. Histoire de savoir si il y avait un bon tacos dans le coin, préparer le terrain quoi... Bon, c'est vide y'a rien des arbres, des fleurs et des pierres... La vieille parti de la ville quoi! Excellent, J'adore!

Une petite pierre vient rencontrer mon pied à chaque pas, Tic acquis à la naissance; joué au foot avec les petits cailloux. Je souris lorsque mon compagnon rocher vient heurter une chaussure blanche de toutes évidence neuve, je les aimes bien. 

Merde. je fais une fixette sur ces chaussures alors que je viens de lancer un cailloux à son porteur. Je sens soudainement la chaleur me monter au joue quand je lève les yeux vers mon interlocuteur. Je suis en face d'un garçon qui doit avoir le même âge que moi, mais ce gars est inhumain. Je veux dire, on peut pas être aussi beau. Rapide description : de beaux yeux légerement bridés autour d'une pupille brune parfaite, je remarque aussi un magnifique grain de beauté juste sous l'oeuil gauche qui lui donne un côté extrêmement sexy... Bref vous voyez le type quoi!

Je reprends vite mes esprits en à peine quelques secondes et m'empresse de m'excuser

"- C'est rien, dit le jeune homme en étirant ses lèvres en un sourire parfait (?) révélant des dents parfaites et de magnifiques pommettes

et c'est ainsi.. que je parti d'un pas très pressé... comme du grand n'importe quoi.

Je rentre chez moi, et me jette violemment sur mon lit, je ferme les yeux cinq secondes avant de les ouvrir sur ma chambre parfaitement rangé, mon sac déjà prêt pour lundi et mes vêtements également prêts.

Quelques instants plus tard, je descends prendre mon dernier dîner avec mes parents ils partaient demain et j'allais avoir droit à un beau discours.

Je m'assois et me fait directement prier pour donner de l'attention à ce qu'on va me dire, mes oreilles sont grandes ouvertes. 

"- Eh bien, commença mon père joignant ses deux mains devant lui, Nous partons encore une fois ma grande. Tu fais attention à toi surtout, J'ai ici, dit-il tout en sortant un calendrier ornée de couleurs fluo. Toutes les dates où tu seras seule.

Mon sourire s'efface je croyais que c'était les dates où ils reviendraient, c'était trop beau pour être vrai je présume. Je prends le carré de papier entre mes mains et constate... qu'ils ne reviendront que deux semaines sur toutes l'année sans compter les vacances d'été. 

Je prends cela avec philosophie et essaie de me contenir. Bon après tout c'était pas si mal, de ce que j'entends en général, ne pas avoir les parents sur le dos est plutôt une bonne chose. 

enfin j'imagine...