Omegaverse MHA TodoDeku & Kiribaku [EN PAUSE]

Envie, histoire et humeur 2/2

Point de vue Shoto :

- Tu m'as appelé comment là ?

J'ai déjà eu droit au regard qu'il me faisait en ce moment, assez peu, mais c'était suffisant pour dire que c'était le seul qui arrivait à me faire peur. Ses grands yeux habituellement doux et pétillants étaient sombre et je sais que je vais en prendre pour mon grade. Ce sont dans ces moments-là que je me dis qu'il aurait pu faire un très bon alpha.

- Tu m'as appelé comment trou du cul d'alpha ? Vas-y répète un peu pour voir.

À chaque pas qu'il faisait vers moi, je reculais en sachant d'avance que j'allais perdre.

- Je ne le pensais pas Izuku, je l'ai dit sous le coup de la colère.

- Je suis coincé dans cette maison, dans ce putain de lit toute la journée, mon seul réconfort étant la bouffe parce que la plupart du temps je me fais chier comme un rat mort !
J'avais juste envie que toi mon mari et père de mon futur enfant me fasse l'amour alors que visiblement je ne suis plus à ton goût et tu oses m'insulter en m'appelant "omega" !!!
- C'est pas que je voulais pas mais-
- Mais quoi alpha ? Et encore je suis sûr que tu ne te sens pas insulté quand je t'appelle alpha, sauf que sortant de ma bouche c'est tout sauf un compliment, je revois juste le connard que tu étais avant.

J'étais acculé contre le mur, il m'attrape par le col, je déglutis,
- Tu m'insulte encore une fois et je me barre après la naissance du bébé, j'en ai rien à foutre de mourir de chagrin parce que tu ne seras pas avec moi, le bébé sera avec mes parents et tu n'auras pas le droit de l'approcher. Je sais qu'ils sauront bien s'occuper d'eux... Ou d'elle, ou de lui.
- T'as pas intérêt à faire ça !! T'es à moi, le bébé est à moi.
- Tu crois vraiment que tu me fais peur ? J'ai beau être marqué, te quitter me fait pas peur et je compte bien prendre mes dispositions au cas où il m'arriverait quelque chose si tu m'emmerde encore une fois. Nous, omega comme tu le dis si ça bien n'avons peut-être pas beaucoup de droits mais on en a.
Maintenant tu ferais bien d'aller faire un tour parce que tu vois je la sens ta colère sauf que j'en ai rien à cirer parce que là encore je me contrôle et on pourrait tous les deux faire ou dire des choses qu'on pourrait regretter. Et je ne veux pas de toi à la maison ce soir.
- Cette maison c'est mon territoire, je ne partirai pas d'ici et toi non plus, jamais tu m'entends, et si tu oses le faire un jour, me priver de toi et de mon enfant, tu le regretteras.
- Je le regretterai ? Je regrette surtout de t'avoir rencontré.

Nos visages étaient si proche, chacun pouvait sentir le souffle de l'autre, pris dans un élan, je l'embrasse, j'en avais besoin, parce qu'il m'appartient corps et âme et je lui appartient tout autant mais il ne se laissait pas faire. Je sens son bras partir mais j'arrête son mouvement, il fait de même avec l'autre bras mais je l'arrête également.
Il finit par arrêter de se débattre, je suis en train de gagner, je passe ma langue dans sa bouche mais il la mords.
Et il écrase mon pied avec son talon, je le relâche, et il se dirige le plus rapidement possible vers la salle d'eau. Putain qu'il m'a fait mal.

Tout à coup je sens mon coeur se serrer, une tristesse infinie m'envahir, ce n'était pas la mienne mais celle d'Izuku. Elle m'avait coupé le souffle une seconde ou deux, au point où j'en avais les larmes aux yeux.
Et tout à coup, la maison qui était devenue silencieuse est coupé par un cri, un gémissement, pas un cri de détresse ou de rage mais il pleurait et son émotion était si violente que je sais qu'il n'a pas d'autre choix que de crier pour qu'elle sorte.

Pourquoi je ne l'ai pas compris, il se sent prisonnier ici, il est un loup en cage, il reste enfermé, il ne peut rien faire et moi je lui prends la tête. Il le fait par amour pour le bébé et pour moi et il veut juste ... il veut juste... que je lui montre que je l'aime toujours.
Sauf que moi je vois le bébé au lieu de le voir lui. Il n'était plus mon mari, juste le père de notre enfant qui grandi en lui.