Grâce à eux.

Chapitre 12 : Je dois être forte.

PDV April.

Je rentre enfin chez moi après deux mois a l'hôpital. Loïc va avoir un procès et je vais devoir témoigner des malheurs qu'il m'a fait. Reed est venu tous les jours pour me déposer les devoirs. Jared me faisait les cours. C'était adorable mais je dois reprendre les cours, enfin retourner au lycée...

Ma mère est en train de signer des papiers, j'ai croisée mon père plusieurs fois, mais lui il travail. Caroline est venu m'aider. Les garçons eux sont en cours, je les ai interdit de louper les cours. Vous allez me dire que Caroline aussi ? Mais non. Aujourd'hui elle n'a pas cours. Elle m'aide à porter mes affaires, je regarde une dernière fois derrière moi. Je n'ai rien oubliée. On rejoint ma mère à l'accueil, elle parlait avec mon père. Il me fait un bisou sur la tampe. Il ne me dit rien et repart à son boulot. Nous rentrons dans la voiture, Caroline parlait avec ma mère, mais je restais muette. Je ne savais pas quoi dire. Arrivé devant le portail je regarde la maison. Elles descendent, je reste encore un peu, mais descend à mon tour. J'entre, mon chat est là, sur la table, je le prend dans mes bras, il se frotte à moi, il m'avait manqué, même si Reed l'avait ramené en fraude, il m'avait fait rire, il est rentré dans ma chambre, il m'a dit bonjour et a ouvert sa veste et mon gros matou est sorti. Mais manque de bol, une infirmière est rentrer peu de temps après, elle était morte de rire, mais avait rien dit. C'était mon infirmière et je lui avait parler de mon gros chat. Caroline dépose mes affaire. Je regarde autour de moi, comme si j'étais perdu dans ma propre maison. Je monte les escalier le temps que ma mère fasse a manger avec Caroline.

J'entre dans ma chambre et pose mon chat. Rien n'avait bouger, ma porte de salle de bain avait changée, si j'ai bien compris Reed l'avait défoncé. J'entre dans ma salle de bains, Je retrouve la boîte. Je la prend et la regarde. Comment j'aurais pu faire sa à ma famille ? Je suis égoïste, je la jette dans ma poubelle. Et retourne en bas. Dans deux jours je reprends le lycée. Après le week-end. On mit la table avec mon amie. Elle était souvent ici pour nous aider quand elle pouvait. Enfin pour ma mère. Mes sœurs on du rentrer chez elles mais elles m'ont promis de revenir dès qu'elles le pouvaient, entre Maylis qui est maîtresse dans les petites écoles et Juliette qui gère son propre magasin de fringue. C'est difficile. Les vacances et les jours fériés, mais on se voit quand même, heureusement.

- Tu n'as pas faim ma chérie ?

Je regarde ma mère, elle a l'air inquiète. Je lui sourie.

- Si, enfin non pas de trop.

Elle me sourie en retour mais je sais qu'elle s'inquiète tout de même, c'est une mère, et toute les mères réagissent comme ça non ? Je débarrasse ma table sans un mot mais Caroline faisait la conversation. Je mets la vaisselle dans le lave vaisselle. Je le ferme et tourne la tête vers la fenêtre, il faisait gris. J'effleure mes bras et je sens les bosses de brûlures des cigarettes. Un frisson me parcours la colonne. Le bruit d'une voiture se gare dans les cailloux, je regarde et vis sa voiture. Je me mets à trembler, je cours jusqu'à la porte et la ferme à clefs, ma mère me regarde, je ferme tout les rideaux, j'éteints la télé, je me mets à bafouiller des choses, ma mère pose sa main sur mon épaule, je me retourne le plus vite possible en m'écartant d'elle. Je la regarde, je suis essoufflée. Je pleure. Quelqu'un frappe à la porte.

- Va t'en !! Laisse moi tranquille à la fin !!

Mes jambes me lâchent, je tombe à terre. Mes mains cache mon visage. Il est revenu pour moi. Mais sa frappe encore.

- Loïc ! Va t'en ! Je ne veux plus te voir ! Laisse moi tranquille  !!

Caroline s'approche de moi.

- April, il n'est pas là.
- Il est derrière cette foutu porte Caroline !!

Je pose mon dos sur le mur, je sens mes larmes coulées. Elle me prend dans ses bras, je sens sa chaleur, elle me parle mais je suis dans ma bulle, ma mère se dirige vers la porte et tourne la clefs.