Le sauvetage.

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Si quelqu'un était rentrée dans les appartements du fond de couloirs, au sous sol des cachots, il aurait surement fait demi-tour après avoir aperçu un homme totalement perdu, anxieux et furieux, piétinant le tapis du salon en y faisant sans cesse des aller retour brusques. En effet le professeur Rogue ne se sentait pas très bien. Après avoir passé la journée à supplier que sa calice ne lui ouvre la porte,  et à se demander si il allait enfin pouvoir sortir de ce calvaire, il avait fini par renoncer au combat. Il s'était alors assit dans le canapé, et avait fixer le murs pendant de longues heures en réfléchissant à un moyen de calmer sa calice. Il avait d'abord penser à enfoncer la porte, et à sortir de force, puis l'idée de lui justifier son action lui semblé plus juste. Seulement, malgré toutes ses tentatives, Ariane n'avait rien voulu entendre et n'avait pas accepter ses excuses. Depuis, il marchait devant le canapé, écrasant le tapis en dessous à chacun de ses pas. Il avait la tête pencher vers le sol et murmurait des paroles incompréhensibles, il sentait au fond de lui que sa calice manquait d'énergie. 

Effectivement, Ariane, n'avait rien mangé de la journée. Elle avait passé la moitié de son temps devant la fenêtre et l'autre moitié assise sur le lit à écouter Rogue se justifier et la supplier.

Elle n'avait plus envie de rien, et le plus fumant qu'un elfe lui avait apporté, ne l'avait même pas tenter. Elle aussi réfléchissait, elle avait même beaucoup trop réfléchi durant la journée pour ne trouver qu'une seule et même solution. 

Elle devait mettre fin à sa vie, et le seul moyen était de se laisser mourir de faim. Elle avait relu trois fois le livre que lui avait donné Rogue sur les vampires, et en avait conclu que son unique moyen de trouver la mort était bien celui-ci. Elle ne pouvait se couper les veines avec un couteau de cuisine, car, son vampire s'en apercevrait aussitôt et courrait la sauver. Elle ne pouvait pas non plus se jeter du haut de la tour car elle était enfermé dans un appartement aux fenêtres scellées et elle n'avait accès à aucune potion mortelle dans le labo de son professeur. La mort lente et douloureuse dû à un manque de nourriture était donc la seule solution, enfin elle espérait que son professeur ne pourrait pas la forcer à manger de façon magique.

Elle devait tenter le coup.

Le professeur était totalement tiraillé entre les deux créatures en lui. La première, l'homme, ne supportait plus les caprices de la jeune fille, et priait sans cesse pour que tout cela ne cesse. Le deuxième,le vampire, bien plus fort en tout point, se sentait très mal et cela le rendait encore plus convaincant et impulsif. Il avait du mal à comprendre sa calice, et pourtant il ne pouvait pas à un seul instant, laisser le professeur approcher Ariane.

Il resta donc là, assit devant la porte, prostré, fixant le mur en face de lui, sans oser bouger. Ainsi il était au plus proche de sa calice, mais ne la forçait, n'y la dérangeait pour autant.

Il était vraiment très dur pour un vampire de sentir sa calice se refuser à lui, pourtant, la forcer à faire quoi que ce soit était au dessus de ses forces, et l'était généralement pour tout jeune vampire avec calice.

Il passa la nuit entière dans cette position, car c'est à cet endroit qu'il souffrait le moins. De l'autre coté de la porte, Ariane s'était endormie avec les bercement horrible de son ventre qui criait famine.

Le lendemain matin, trois coups furent portés à la porte de l'entrée, faisant sursauter le vampire toujours concentré sur le mur en face de lui.

Il s'était passé quelque chose durant la nuit, car Rogue ne se sentait plus vraiment lui même.

-Allez-vous en! Cria t'il vers la porte sans même bouger de sa place sur le sol.

Ses yeux avaient rougis, et ses idées avaient changées, elles étaient à présent très claires, il devait par tous les moyens protéger sa Calice de toutes les personnes étrangères. Son vampire avait prit le dessus.

Un malheureux accident et la voilà Calice de Severus Rogue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant