Un malheureux accident et la voilà Calice de Severus Rogue.

Questionnement, espoir et tentation.

Elle parcourra le livre de fond en comble sans jamais louper ne serait-ce qu'une seule ligne. Elle n'avait jamais lu un bouquin aussi rapidement et avec autant d'attention. Tout y était intéressant car tout l'à concernait à présent.

A quelques moments tous cela lui semblait impossible, et elle ne s'imaginait pas passer toute sa vie avec son professeur-vampire comme il y était indiqué dans le livre "Calice et vampires, tous les détails d'une relation unique".

Elle avait tout appris, le faite qu'il existait à présent une sorte de lien entre eux, un peu comme un fils qui les reliait et que toutes les émotions de l'un passait à l'autre, surtout celle du Calice, à travers ce cordon. Le but premier d'un vampire était de renforcer ce lien et de rendre sa Calice heureuse pour que lui même le soit. Le lien pouvait être renforcé mais tout aussi bien, fragilisé par les actions de l'un ou de l'autre, une séparation trop longue des deux corps, ou bien les sentiments ressentis. Si tout cela allait trop loin, le lien pouvait être rompu et entraînait la mort de tristesse, le plus souvent de la Calice.

Ariane avait frisonner à cette ligne en se disant que jamais elle n'allait pouvoir se séparer de son professeur. Immédiatement de l'autre coté de l'appartement elle avait entendu un pot d'encre s'écraser sur le sol en un bruit sourd, et tout cela fut suivit d'un grognement profond de Rogue qui semblait à bout de nerf.

Une fois qu'elle n'avait plus entendu de bruit, elle avait reprit sa lecture pour y apprendre un peu plus sur la relation que devait avoir un vampire et une calice pour être heureux et fortifier leur lien.

Les deux êtres pouvaient apparemment vivre dans un bonheur total si tous les deux entretenaient une relation complice, si ils avaient des rapports sexuels réguliers où la Calice se laissait soumettre à son vampire, et si les apports de sang au vampire par morsure étaient au minimum de deux fois semaines. La calice devait se soumettre totalement à son vampire qui en échange lui assurait une grande protection et des soins.

En effet, Ariane apprit que les vampires étaient des êtres extrêmement protecteur vis à vis de leur calice qui étaient leur réserve de sang et donc ainsi leur moyen de survivre.

Ainsi il ne fallait mieux pas s'attaquer de quelconque façon à un Calice afin d'évite la colère d'un vampire qui pouvait être, dévastatrice. Beaucoup de vampire avait été condamné par le ministère de la magie après avoir agresser des sorciers.

Depuis, les ministères obligeaient chaque calice à porter un bracelet spécial et facilement reconnaissable par les autres sorciers et le nombre d'accidents avait apparemment baissé de moitié.

Les vampires n'avaient pas toujours vécu après des sorciers. Auparavant, ils vivaient en communauté dans des contrées reculées. Ils se rendaient que de rares fois dans les villages Moldus et sorciers pour y trouver des proies et des calices. Cependant, au fur et à mesure des siècles les sorciers et les Moldus avaient passés un accord avec les vampires. Ils les avaient intégrés à leur monde en échange d'un cesser le feu.
Le calice et le vampire ne vieillissaient que d'une année tous les dix ans. De plus le couple devait se rendre tous les ans au ministère de la magie pour quelques contrôles.

Ariane referma le livre quelques secondes plus tard et étrangement la seule question qui lui venu, fut de savoir comment se nourrissait les vampires sans calice.

-Les ministères envoie à chaque vampire deux poches de sang humains par mois, avoua Severus en entrant soudainement dans la chambre ce qui surprit Ariane.
Il portait dans ses mains un plateau remplit de divers plats encore fumants. Il le déposa sur les genoux de la jeune sorcière et s'essaya dans un coin de la pièce sur un fauteuil de cuir.
Voyant qu'Ariane n'osait pas le quitter de yeux il dit
-Vous avez faim.
A ces mots, elle sentit son estomac gronder famine.
- il faut manger, ajouta encore une fois le vampire en lui montrant le plateau des yeux.