Un malheureux accident et la voilà Calice de Severus Rogue.

Le rendez vous.

Le samedi qui suivit, si on n'osait se promener dans les rues desertes de Pré-au-lard, on aurait pu apercevoir, un petit groupe constituer de quatre jeunes gens cherchant leur chemin dans les petites ruelles sombres et froides malgré le printemps.

-C'est par ici, annonça Sévan en pointant son index vers une des ruelles les plus étroites qui ne donnait guère envie de s'y aventurer.

-Mais pourquoi es-tu venu ici bon sang, Sévan? Demanda Raphaël en regardant, légèrement apeuré même si il ne voulait pas l'avouer, les alentours. C'est vraiment pas très commode ici.

-Je suis venue pour...des affaires, chuchota Sévan peu convaincu lui même de ses propos.

-Quelles affaires? Reprit son ami en le dévisageant à présent d'un air moqueur.

-On ne veut pas savoir! Les coupa Sandra en réajustant son écharpe autour de son cou. On est seulement ici pour le professeur Rogue maintenant, alors taisez vous avant que l'on ne se fasse remarquer.

Après encore quelques mètres, les quatre amis débouchèrent enfin devant une façade légèrement éclairée qui donnait en effet peu envie. Les fenêtres sur toute la hauteur du bâtiment étaient cachées sous d'épais volets, pour la plupart en mauvais état, pendant que quelques néons affichaient, surement l'ancienement le nom complet de l'hôtel, mais dorénavant on ne pouvait lire dans le noir que Hoel Bel Jou.

Silencieux ils restèrent là tous les quatre scrutant avec répugnance la façade sale du bâtiment, seule Ariane semblait regarder les néons avec intérêt, comme une mouche sur une lumière elle eu bien du mal à retirer son attention des lampes.
Et ce n'est que quand le premier client sortit de l'hôtel en claquant la porte derrière lui qu'Ariane baissa la regard sur  la devanture de la vitrine. Celle-ci avait été entièrement recouverte d'un épais rideau noir opaque qui ne laissait rien paraître de l'intérieur, seul un petit foulard rose était accroché au coin de la vitrine.

Il était 20h30, les amis s'étaient accordé sur cela, ils devaient venir en avance pour espérer voir leur professeur, qui n'était jamais en retard, s'avancer dans la pénombre et franchir la porte. Cependant, l'attente paru bien trop longue pour Ariane qui au bout de seulement quelques minutes trépignait déjà sur les pavés froids.

-Je te parie, Sevan que tu n'aura même pas le courage de rentrer, déclara Raphaël apparemment pour passer le temps, à son ami, un regard moqueur en plus d'un rictus malsain sur les lèvres.

-Jamais de la vie! J'aurai trop peur de me faire attraper par je ne sais qui, ou plutôt je ne sais quoi! Ça grouille de gens tordus là dedans! Par contre, reprit le jeune garçon un regard en coin à son ami tout en prenant un même sourire. Je donne 5 Gallions à celui qui franchira cette porte.

Ariane avait encore une fois, rien écouter de ce qu'avait pu dire ces amis. Elle avait beaucoup plus important à faire, comme lutter contre une partie d'elle même qui souhaitait plus que tout au monde rentrer dans cet hôtel pour savoir exactement ce qu'il s'y tramait et qui exactement son professeur de potions venait voir.

N'y tenait plus, débordant d'une excitation qu'elle ne savait contrôler, et ne sachant rien du pari qui venait d'être lancé, elle cria à ses amis.

-Je veux voir ce qu'il y a là dedans, j'y vais!

-Non! Reprit Sévan. Attends, c'est une blague!

Mais avant que qui que se soit n'ai pu la rattraper la jeune fille avait déjà franchit la seuil de la porte qui déclencha un petit titillement sur son passage et elle n'entendit que d'une voix lointaine Sévan qui se lamentait:

-En plus je n'ai même pas cinq Galions....

Aussitôt la porte refermée, un sorcier apparu dans un nuage de fumée derrière un bureau devant elle.

-Bonjours, Mademoiselle, c'est un plaisir d'accueillir une nouvelle cliente chez nous, annonça le petit sorcier à moustache. Vous ne me connaissez pas, mais je suis le directeur de cet hôtel, enchanté.

Il tendu une main qu'Ariane mit quelques temps avant de saisir.

-Comment pouvez-vous êtres certain que je suis une cliente?

-Je ne vous ai jamais aperçu auparavant et au vue de votre prestance, de cette manière avec laquelle vous vous tenez, vous vous trouvez forcement au bonne endroit. C'est un hôtel de charme ici, mademoiselle, ajouta le petit homme fière en relevant son menton.

Sa petite moustache, et se cheveux plaqué impeccablement sur sa tête, en plus de ses mimiques firent sourire la jeune fille.

-Mais avec un sourire comme celui-ci mademoiselle vous allez ravager le cœur de plusieurs hommes ici. Mais avant tout, aviez vous rendez vous? L'interrogea le directeur en se penchant sur son carnet de registre avant qu'un Plop ne résonne et qu'une grande femme carré n'apparaisse à coté de lui.

-Réservation numéro 15, Germain, voyons n'as tu pas reconnu cet aspect physique bien précis qu'un certain client nous réclames toutes les semaines? intervenu la femme à l'adresse de l'homme avant de se tourner vers Ariane. Désolée Mademoiselle, je suis Madame Bonatrice, directrice de cet hôtel, et femme de ce chère Germain.

-Enchantée, également, renchérit Ariane en serrant poliment la main qu'on lui tendait. Mais en réalité je ne viens pas pour...

-Ah! S'écria le petit homme en claquant des mains. Longs cheveux roux, taille grande et fine, peut-être même un peu trop fine, mais d'une certaine élégance et un sourire ravageur.

-Alors? lui demanda sa femme. Tu as trouvé pour qu'elle client cette jeune fille est parfaite?

-Oui, bien sûr! Severus Rogue!

-Quoi? Déclara Ariane, mais cette question fut couverte par les applaudissement de la grande femme.

-Oui, très bien, bravo. J'ai pris contact avec Mademoiselle Away depuis bientôt deux semaines et j'ai réussis à lui faire accepter toutes les conditions que demandait monsieur Rogue. Mais, dit-elle en regardant sa montre avant de plisser légèrement les yeux. Vous n'êtes pas très en avance ma chère, je vous avait pourtant précisé que Monsieur Rogue était très à cheval sur l'heure, ainsi que sûr de multiples choses. Vous souvenez vous de tout ce que l'on à dit?

Ariane n'eu le temps de répondre un non que déjà Madame Bonatrice reprenait son discours.

-Bien entendu, il à également eu la liste de vos préférences, et je ne doute pas qu'il l'a étudier avec une grande intention pour vous ravir autant que vous le ravirez. Bien, j'ai encore de multiple chose à faire, j'ai préparé vos affaires, elle se trouve dans votre chambre, la 15. Germain va vous y emmener.