La cité de l'amour [Tome 1] (Réécriture)

Chapitre 25

Le réveille me sort assez lourdement du lit. Je n'ai aucune envie de cette journée. Mais la vrai raison de mon séjour ici, arrive à grand pas. Je me dirige donc vers la salle de bain mais mon téléphone me sort de mon élan. Je décroche.

-Petra?
-Coucou mon Hakim, dis-Je enjouée.
-Oula t'as baiser toi hier soir.
-Non!

Il eu un léger silence.

-Mais j'ai bien rencontrer quelqu'un.
-Raconte moi, hurle Julie derrière.
-Salut Julili!
-Coucou ma poule. Raconte moi tout.
-Je te rappèlerai pour t'en parler. J'ai pas beaucoup de temps devant moi.
-Daccord.
-Petra, y'a Idriss, Doum's, Alphonse et Ken aussi au téléphone.
-Salut mes poulets !
- Les États Unis t'ont rendu raciste? S'exclame Alpha.
-Ferme là le negro, rigole Doum's.

J'explose de rire et fait pipi.

-On te dérange ?
-Non,mais je vais aller me préparer. Là je pisse.
-D'accord. On appelait pour avoir ton impression sur la ville et si tu avais rencontrer du monde, intervient Idriss.
-Mais c'est déjà vue la deuxième question, crache sèchement Ken.
-Je dois comprendre quelque chose Ken?
-Que tu me dis que tu es occupé pour me parler hier soir, donc tu le fais déjà passer devant nous, continue Ken.
-Avant toi, uniquement.

Il veux être agressif et piquer où ça fait mal? Je sais faire aussi.

-Bon les gars, on se rappelle plus tard.
-Petra at...

Je raccroche et pose mon téléphone. Pourquoi Ken me fait cette scène et pourquoi je marche dedans ?
Je souffle un bon coup et me dépêche de me préparer.
Après quelques minutes, j'arrive devant le bâtiment. En plein milieu de wall street, mon stage -Non rémunéré- a l'air chiant à mourir. Je me présente à l'accueil, elle m'invite à monter au 25e étage. Ce que je fais. Une fois en haut, une femme, aussi bien taillé que la précédente m'invite à la suivre, ce que je fais encore une fois. Elle me dit de patienter devant un bureau fermer. Ce que -encore et toujours- Je fais. Un homme se plante devant moi, je lève les yeux de mon téléphone.

-Excuse-me.

Je lui sers la main qu'il me tend. On entre et il m'indique de m'assoir. J'exécute. La porte s'ouvre soudainement, je me retourne et vois...

-Monsieur Hunt.
-Excusez mon retard.

Je sens mon cœur accélérer. Il pose son regard sur moi et hausse les sourcils.

-Monsieur Hunt, je vous présente Mademoiselle Albokov.

Il hoche la tête mais reste sans voix.

-Vous lui montrerez votre travail, elle sera votre apprenti. Le bon déroulement de son stage de deux mois repose sur vos épaules.
-Je lui enseignerai tout ce qu'elle doit savoir.

Le patron ne perd pas plus de temps, on se lève.

-Je vous laisse entre les mains de notre meilleur agent, Logan Hunt.

Je déglutis, s'il savait...
On sort du bureau et on se rend au sien. Il ferme la porte derrière moi pour que le reste de l'open space n'entende pas.

-Tu m'avais pas dit que tu avais 20 ans !
-Tu m'avais pas dit que tu travaillais ici !
-Mon dieu Petra, ce qu'il s'est passé hier, c'est plus possible.
-Je sais ! Tu es mon supérieur.
-Putain, ça me fait chier !

On entend grondé à la porte, il l'ouvre.

-Lolo, j'ai besoin de toi ! S'écrit une fille avec son ordinateur dans les mains.
-Dit-moi tout.
-Oh mais tu es en bonne compagnie.
-C'est la jeune que je dois former, Petra.
-Petra? Genre Petra d'hier soir ?!

Elle explose de rire.

-Tu es un grand malade Lolo.
-Alya, ta gueule. Dit moi ce qu'il se passe avec le logiciel.

Elle lui montre.

-Mais tu es conne ou quoi ? Dans tes recherches tu as mit pour une famille, forcément aucun vendeur de villa à plus d'un milliard ne voudra la vendre à une famille !
-Comment je l'enlève? Surtout que c'est un homme seul qui l'achète.
-Regarde.

Il pianote et lui sourit.

-Merci. Et bonne chance avec ton amante/apprentie.

Je rougis de fou, je suis gêné de fou.

-Bonne journée Petra.

Elle me sourit et s'en va en ricanant. Logan souffle et referme la porte.

-Petra, il faut que tu mettes des pantalons la prochaine fois.
-Pourquoi ? On m'a dit un tailleur.
-Oui, mais la jupe courte, elle me fait trop d'effet sur toi. Faut pas.

Je rigole et lui fait un clin d'oeil.

-Fait pas ça, je vais te sauter dessus.
-Viens.

Il s'approche de moi en fermant les rideaux de son bureau. Il pose sa main dans mon cou et s'approche de mes lèvres.

-Tu m'attires, c'est indéniable.

Je me met sur la pointe des pieds pour accrocher ses lèvres. Il sourit et m'embrasse.

-Tes lèvres ont quelques choses de spéciale.
-Ah bon?
-Oui, je sais pas. Je les adore.

Je sourit et m'accroche à son cou.

-Je les adore aussi.

Il me fait un câlin et il m'indique où m'installer dans son immense bureau.

Ellipse de quelques heures....

Je sors du bureau, ma journée est finie.

-Je te raccompagne chez toi? Me demande Logan.
-J'ai une meilleure idée, souriai-je. Tu me rejoint chez moi ce soir pour manger un bout.
-Je ramène quoi à manger ?
-Improvise. Lache toi, rigolai-Je.
-Daccord, me sourit-Il. À tout à l'heure.

Il m'embrasse discrètement en quittant l'ascenseur. Je prend le métro pour rentrer chez moi. Je suis plutôt à l'aise avec mon trajet maintenant que je l'ai fait une fois. Ken et Hakim me disait que j'étais un gps vivant. À chaque fois que je passe quelque part, je peux y retourner sans problème. Ça leurs a d'ailleurs sauver la vie plus d'une fois.
Je lance dans mes écouteurs un son de Ken, « Plume ». Il me l'à écrite, et me l'a enregistrer. Le rythme est doux, les paroles sont cru mais réels.
Je rentre chez moi et range mon bordel. Je fais brûler une bougie à la vanille en me préparant pour ce soir.
Mon téléphone vibre, c'est Hakim. Je sourit et décroche.

-Coucou mon Hakim.
-Salut beauté du nord. Je t'appelle parce que je sais que tu viens de finir le travail.
-T'es seul?
-Ouais, il est une heure et demi ici. Tout le monde dort mis moi j'attend pour t'avoir au téléphone.

Je sens les larmes montaient. Il me manque comme si on s'était pas vue depuis des années. Je l'entend reniflé.

-Non Hakim, tu pleures pas aussi non moi aussi je vais pleurer, dis-je d'une voix tremblante.
-Tu me manques mon bébé, lache Hakim entre deux sanglots.
-C'est le premier surnom, qui ne fasse pas référence à mes origines, que tu me donnes.
-C'est parce que je craque sans toi. En temps normal je te dirais jamais rien.

Je rigole légèrement. Il essaie de faire le dur. Il souffle un petit coup.

-Toi aussi tu me manques mon petit cœur.
-J'ai cru que tu allais jamais le dire !

Je rigole.

-Je suis content d'avoir entendu ta voix. Mais je vais te laisser. J'ai sommeil.
-D'accord, bonne nuit mon petit cœur. Je t'aime fort grand frère.
-Moi aussi petite sœur.

Je sens mon cœur lourd lorsqu'il raccroche. Je m'assoie sur mon canapé et regarde une de nos photos, les larmes aux yeux.
Alors que j'allais pleurer, j'entend sonner.
Aller Petra, tu vas passer une bonne soirée avec Logan ! Souris et profite de ta soirée.

A Suivre.

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