Les plats dans le frigo, Ken et moi rhabiller, on part chez Solaine. Il y a toutes les mamans. La mamie nous regarde et nous ouvre ses bras. J'avoue, quelques larmes ont roulés. Leurs grand père était un peu le miens aussi. Il a toujours été là pour maman et moi. Je l'adorait. Il était exceptionnel. On enlace Solaine. Et sans comprendre, je me met à pleurer dans ses bras. Pourquoi je fais ça moi ? Elle n'a pas besoin de ça. Elle caresse mon dos. Je me retire.
-Désolé.
-Tu n'as pas à t'excuser ma puce, tu l'adorais aussi.Je hoche la tête et lui fais un bisou. Je vais ensuite dans la chambre d'Hakim, où tous les gars sont là. Je les tchek sauf les frère que j'enlace.
-Les lasagnes sont prêtes?
-Oui ! Et elles ont l'air délicieuses, réponds Ken.Hakim me sourit.
-Merci, me murmure-t-il.
Je lui fait un clin d'œil. Il tape sur ses cuisses, signe que je dois m'y asseoir. J'exécute sans broncher
-Vous en avez mit un moment à revenir. Les lasagnes pouvaient pas cuire toutes seules.
Je regarde Ken, il me sourit.
-On voulait pas qu'elles brûlent, on aurait déçu tout le monde, dis-je en souriant.
-C'est clair, on a la dalle de vos lasagnes.Je rigole et sors mon téléphone qui vient de vibrer. C'est un appel de la prison de Papa. Je me lève et sors de la chambre, inquiéte. Je décroche.
-Ceci est un appel du centre pénitenciére Russe de Moscou, acceptez-vous l'appel?
-J'accepte.J'attend quelques secondes avant d'entendre la voix de mon père.
-Prinstessa ?
-Otets? Qu'est ce qu'il se passe?
-Je sors de prison dans un mois !
-Quoi ? Mais pourquoi ?
-Tu n'as pas l'aire ravie.
-Je suis contente, mais j'ai eu une mauvaise nouvelle aujourd'hui donc c'est compliquée dans ma tête.
-C'est grave?
-Dit-moi ce qu'il se passe. Pourquoi ils te libèrent plus tôt?
-Le pouvoir en place craint un renversement donc ils libèrent ceux pour qui le peuple revendique, donc moi et deux autres amis dans la prison.
-C'est super !Je sourit légèrement. Je me vois déjà lui faire visité les plus beaux recoins de Paris. Lui faire rencontrer les garçons! Enfin lui montrer ma chambre et qu'il me dise qu'elle est bien ranger. Ou aller à Nice comme il me l'a toujours promis.
-Malheureusement, je ne pourrais pas venir en France, ma sortie anticipé est limité à la Russie. Je n'ai pas le droit d'en sortir pendant 10 ans.
Je sens mon petit coeur se fissurer.
-Petra?
-Je dois te laisser, on se parle plus tard.Je raccroche, je sais que c'est pas bien mais je peux pas me retenir au tel. Je vais à la salle de bain pour craquer et pleurer. Je vais pas le voir d'un moment encore. Dix ans c'est énorme. Il sera en liberté, Hakim me dirait, mais en liberté ne veux pas dire avec nous. Bien au contraire. J'ai eu un brin d'espoir qui rejoigne définitivement ma vie.
-Petra?
Je renifle et essuie les larmes.
-Je t'entend reniflé, ouvre-moi.
Je me lève et ouvre à Alphonse.
-Qu'est ce qu'il se passe?
Je ferme la porte derrière lui, et m'assoit à côté de lui sur le bord de la baignoire.
-Papa est libérer dans un mois.
-C'est une super nouvelle ça.
-Sauf qu'il peut pas bouger de Russie. Donc je ne pourrais pas vous le présenter ni mettre à bien tous les plans qui me sont venue dés qu'il a dit ça.
-Tu sais quoi ? Tu en as eu assez pour aujourd'hui je pense. Donc pense à ce que tu vas mettre ce soir et à rien d'autre.
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La cité de l'amour [Tome 1] (Réécriture)
FanficPetra Abolkov x Ken Samaras Depuis leurs plus tendre enfance, ses deux là sont inséparables. Qui penserai que leurs vies bougent autant ? Entre connerie d'enfance, délit d'adolescence, et louange mature, découvrez l'histoire de ses deux amis, amants...