Quelque part, aux alentours de Paris, dans un entrepôt, des gémissements retantissaient. Le bâtiment semblait abandonné, du moins, c'est ce que je pensait. J'y avait ramené une fille. C'était une de ces filles qui se bourrent la gueule en soirée, et font tout pour finir la nuit accompagnée. Elle était blonde, avec des pointes châtain, boucle d'oreilles, rouge à lèvres, tenue sexy, mais sans sombrer dans le vulgaire, jupe ni trop courte, ni trop longue. Fait remarquable, elle tenait bien l'alcool. Dès qu'elle m'avait vue, elle ne m'avait plus lâché du regard. En même temps, j'avais tout fait pour. Mes cheveux bruns bouclés, ma carrure athlétique, mes grands yeux verts, mes pommettes saillantes, ma veste en cuir, mon jean noir, tout était calculé. Et cela avait marché. Une proie avait mordue à l'hameçon. Je l'avais donc ramené ici, à l'entrepôt abandonné le plus proche après l'avoir drogué, l'avait attaché à une chaise, et lui avait mis un sac sur la tête. Je me delectais d'avance de sa réaction. En attendant son réveil je me mis à disposer devant elle, pile dans son champ de vision, tout ce que j'allais utiliser. Gants, pinces, cordes, barres en métal, briquets, aiguilles... Je fut alerté par le bruits du sac qui frotte contre des cheveux. Je fis en sorte de m'approcher d'elle le plus silencieusement possible, puis de lui susurrer le plus doucereuse ment possible :
"As tu fais de beaux rêves ?"
Sa réaction ne se fit pas attendre. Elle se mit à bouger sa tête dans tout les sens, demander qui parlait, où elle était, les choses de base, quoi. Je lui retira le sac, et je vis dans ses yeux, de l'étonnement, puis de la colère, et le meilleur pour la fin, de la terreur pure. Je sentis une agréable sensation poindre dans mon bas ventre, et je dus me contrôler pour ne pas flancher. Elle put voir un sourire naître sur mon visage, et sa terreur en fut décuplée. Elle commença à m'insulter de tout les noms, me maudissant, moi et mes parents - paix à leurs âmes-, je leva la main, et surprise, elle se tut. Je lui posa alors la question essentielle :
"Par quoi je commence ?"
Elle se mit à sangloter, à gémir. Je pris alors la barre, la leva au dessus de ma tête, tel un instrument Divin -Mon Dieu, ce que ça fait du bien- et l'abattit de toute mes force sur son genou droit. Elle cria, cria, si fort que j'eu une érection. Les larmes coulaient à flot, le genou, sanguinolant, laissait transparaître la rotule -ou du moins, les morceaux qui autrefois portaient le nom de rotule-. Le genou gauche reçu le même traitement. Maintenant, les gémissements était devenu des supplications -oui, vas-y, supplie moi-. Je pris les aiguilles. Mon regard fut attiré par ses jolies mains, si bien manucurées avec ces jolis ongles vernis en bleu... La suite vint d'elle même. Je pris son majeur, le redressa, comme pour faire un doigt d'honneur, puis l'ecrasa violemment vers le dos de la main. Son regard s'agrandit, à un tel point que j'ai cru que ses yeux allait exploser -explose, explose, explose, EXplOSe, EXPLOSE!!!!!-. Un autre doigt vint se placer entre les miens. J'approcha l'aiguille, la plaça entre l'ongle et la chair, et l'enfonça petit à petit. Plus loin, -de plus en plus loin- toujours plus loin, jusqu'à ce que l'aiguille ressorte par la peau, 5 centimètres plus loin. Elle ne réagissait même plus.
"T'es pas marrante."
Pour la punir, je pris le briquet, et mis le feu à ses cheveux, ces cheveux de feu, ces cheveux si bien coiffés. La fumée nauséabonde me força à m'éloigner. Maintenant, elle ressemblait à une quelconque déesse du feu, la tête en flamme. J'arrosa les flammes avec un seau d'eau, parce que je n'en avais pas fini avec elle. Une fois la fumée dissipée, je pus venir à nouveau près d'elle. Elle gémissait toujours, implorant qu'on la tue. -OuI SuPPlIe MOI!- Je mis mes gants, jolis gants de cuir. J'arma mon bras, serra mon poing, et frappa. Un coup. Le sang gicla sur le carrelage blanc immaculé. Deux coups. Son rouge à lèvres semblait avoir coulé. Trois coups. C'était du sang. Quatre coups. Il formait un sourire. Cing coups. Les gémissements s'arrêtèrent. Six coups. Les larmes aussi. Sept coups. La pommette se brisa. Huit coups. L'œil saignait. Neuf coups. Sa poitrine avait cessé de se soulever. Dix coups. Pas son cœur. Onze coups. Elle ne possédait presque plus de dent. Douze coups. Elle fut libérée.
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Oiseau De Nuit
Mystery / ThrillerFaire saigner, frapper, lacérer, telle sont mes passions. Je me considère comme un oiseau de nuit. Un chasseur. Un rapace.