Une histoire compliquée

Chapitre 7 : Choc

-Je ressens quelque chose pour toi.

-Oh.

-Si tu ressens rien ne mens pas mais j'ai besoin de savoir si je suis seule.

-Alors non je pense que t'es pas seule...

Elle alluma la lampe de chevet à sa droite et se tourna vers moi pour me regarder ultra choquée. Oups ?

-Qu'est ce que tu as dis ?

-Je pense que je t'aime.

-Tu penses que tu quoi ?

-Oh aller Lison.

Elle se jeta presque sur moi pour m'embrasser et je fus choquée (ou plutôt surprise) mais super contente. Je souris alors comme une imbécile. Je la réembrassais avant qu'on s'endorme comme à notre habitude, collée l'une à l'autre.

Je me réveillais le lendemain vers 9h10 et me levais avant d'aller à la douche. J'étais ensuite allé dans la cuisine faire à manger et c'est quand je faisais griller les toasts que je sentis des bras s'enrouler autour de ma taille et mon ventre. Je n'avais pas eu peur, je savais que c'était Lison mais ça m'avait un peu surprise. Je mettais mes bras par dessus les siens qui m'encerclaient et continuais de m'occuper des toasts pendant qu'elle ne bougeait pas d'un poil. Après avoir posé les toasts sur l'assiette que j'avais mise à côté du grille pain, je me retournais vers Lison pour la regarder intriguée puis l'embrassais. Elle me fit un grand sourire que je lui rendis et nous nous mettions à table avant de commencer à manger. Une fois fini, elle était partit se doucher et nous avions décidés de sortir marcher dans le quartier. On était rentrée manger vers 13h à la maison après avoir beaucoup marché. On avait ensuite travaillé chacune de notre côté durant l'après midi. En fin de soirée j'étais allé retrouver Lison dans sa chambre et on avait regardé deux films en mangeant entre les deux pour faire une petite pause.

Le lendemain matin je trouvais le lit vide et sentais une bonne odeur venir de la cuisine (ou du moins, j'en déduisais que l'odeur devait venir de la cuisine. C'était l'hypothèse la plus plausible que je voyais dans l'immédiat, partant du principe que je venais de me réveiller), je ne savais pas décrire cette odeur, mais ça sentait bon. Je me levais donc et allais dans la cuisine, elle était dos à moi et je fis comme elle le jour d'avant, je mis mes bras autour de sa taille et son ventre. Je sentis qu'elle avait eu peur, elle avait sursauté.

-Eh, c'est juste moi. Je souriais pour essayer de la rassurer mais c'était débile puisqu'elle était toujours dos à moi.

-Tu m'a fais peur.

Elle éteignit la plaque de cuisson pour mettre la poêle qu'elle avait dans les mains sur un dessous de plat juste à côté puis se retourna et m'embrassa.

-Alors, bien dormis ?

J'hochais la tête pour dire oui. Elle avait préparé des feuilletés au jambon avec de la mâche, juste génial (okay ça peut vous paraître bizarre comme petit déjeuné mais Lison adore le salé alors elle mange surtout du salé, même le matin quoi). Une fois avoir fini de manger, on s'était mise d'accord pour aller à la douche et glandouiller toute la journée en regardant des films ayant toutes les deux la flemme de bouger aujourd'hui. Quand j'étais revenue de la douche Lison avait fait des pops corns et m'avait dit de choisir un film et de le commencer pendant qu'elle y allait à son tour. J'avais donc choisi un DVD dans la commode de sa chambre et l'avait démarré pour l'attendre. Elle était revenue en serviette de bain et je dû me retenir de la regarder s'habiller.

Nous regardions le film que j'avais mis puis faisions une pause en discutant puisqu'il ne restait qu'une heure et demie avant de devoir manger. Ensuite on avait fait à manger et on avait mangé puis nous regardions un autre film l'après midi, avant que je décide de vouloir travailler. Comme Lison n'avait pas envie de travailler, elle m'avait dis d'aller chercher mon ordi et revenir dans la chambre pour qu'elle me regarde. J'avais d'abord dis non parce que j'aime pas me sentir observée quand je travaille, ça me stresse mais j'avais finalement abandonné quand elle m'avait presque supplié. J'étais donc revenue avec mon ordinateur et avait travaillé durant une heure, Lison me regardant. Il était 19h30 quand je regardais l'heure et Lison me dit qu'elle allait faire à manger pendant que je finissais. Je la remerciais. Il me manquais à peu près 20 minutes. Juste le temps de cuisiner quelque chose. À 19h45 j'avais finalement terminé. J'éteignais mon ordinateur et allais rejoindre ma "colocataire" dans la cuisine. Je mettais la table pendant qu'elle finissait de préparer le repas et nous mangions tranquillement en discutant de la journée de demain. J'avais appris qu'elle aurait une réunion avec les japonais du mois dernier et qu'elle rentrerait encore sûrement tard mais ça m'énervait moins parce que cette fois ci, elle ne me l'avait pas dis au dernier moment.

Le lendemain nous étions donc allée travailler tranquillement et j'avais passé une journée banale. J'étais rentrée, avais fais à manger et m'étais couchée sans attendre Lison puisqu'elle devait rentrer tard. Elle ne m'avait pas réveillé en rentrant comme la fois d'avant puisque que nous nous étions envoyés des messages dans la journée et que je n'avais pas disparu ce matin. Mardi matin nous nous étions levées et avions discuté tranquillement de sa réunion au petit déjeuné. Elle m'avait dit qu'elle en aurait encore une la semaine prochaine et sûrement celle d'après mais que c'était pas encore certain. On avait changé de sujet un peu après et on s'était préparée pour partir travailler. Lison m'avait même emmené à l'agence en voiture parce que j'étais en retard. Je ne voulais pas la mettre moi-même en retard mais elle m'avait forcé et j'étais finalement arrivée avec 10 minutes d'avance n'ayant pas dû marcher.

Je disais bonjour à Irène et Tiago et me mettais au travail. À midi j'allais voir Irène pour lui demander si elle voulait manger avec moi et elle acceptait avec grand enthousiasme comme à son habitude. Irène était toujours joyeuse, à croire qu'il lui arrivait jamais de trucs de merde dans sa vie, des fois c'était rageant mais bon c'était mon amie alors tant mieux si elle allait bien, j'allais pas lui souhaiter du mal non plus.

Nous parlions tranquillement en mangeant dans un petit restaurant pas loin de l'agence quand elle m'annonça une chose à laquelle je ne m'attendais tellement pas, que je faillis m'étouffer avec l'eau que j'étais en train de boire.